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  Vol. 289 No. 4, Avril 2003 TABLE OF CONTENTS
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Le dépistage chez l'homme des cancers de la prostate et colo-rectaux aux Etats-Unis

La pratique reflète-t-elle les résultats?

Brenda E. Sirovich, MD, MS; Lisa M. Schwartz, MD, MS; Steven Woloshin, MD, MS


RÉSUMÉ

Contexte Le débat sur l'efficacité de la recherche de l'antigène spécifique de la prostate (PSA) pour dépister les cancers prostatiques a reçu une attention particulière dans la littérature médicale et de la part des médias, mais on ne connaît pas l'étendue réelle de ce dépistage chez les hommes. Si la pratique se basait sur les preuves, le dépistage du PSA serait moins fréquent chez les hommes que le dépistage du cancer colo-rectal, une action préventive largement acceptée et dont l'efficacité a été prouvée.

Objectif Comparer les prévalences du dépistage du PSA et du cancer colo-rectal chez les hommes aux Etats-Unis.

Schéma, Environnement et Participants Le système de 2001 de surveillance des facteurs de risque comportementaux (2001 Behavioral Risk Factor Surveillance System), une enquête téléphonique annuelle réalisée au sein de la population des adultes américains par les CDC (Centers for Disease Control and Prevention), a été utilisé pour recueillir des données sur un échantillon représentatif d'hommes, âgés de 40 ans ou plus dans les 50 états et dans le District of Columbia (DC) (n = 49 315).

Critère principal de jugement Pourcentages d'hommes déjà dépistés et à jour pour le dépistage du cancer prostatique (par test du PSA) et du cancer colo-rectal (par la recherche de sang occulte dans les selles, sigmoïdoscopie souple et coloscopie).

Résultats Globalement, les hommes avaient plus de probabilité d'avoir rapporté un dépistage antérieur du cancer prostatique que du cancer colo-rectal; 75% de ceux âgés de 50 ans ou plus avaient eu une mesure du PSA contre 63% un test pour cancer colo-rectal (risque relatif [RR]: 1,20; intervalle de confiance à 95% [IC]: 1,18-1,21). Le dépistage à jour par test de PSA était également plus fréquent que le dépistage du cancer colo-rectal chez les hommes indépendamment de l'âge. Chez les hommes âgés de 50 à 69 ans (ceux pour lesquels il existe un consensus plus large en faveur du dépistage), 54% rapportaient avoir un dépistage à jour du PSA, alors que 45% rapportaient avoir un dépistage à jour du cancer colo-rectal (RR: 1,19; IC 95%: 1,16-1,21). Dans les analyses par Etat de ce groupe d'âge, les hommes avaient significativement plus de probabilité d'être à jour pour le dépistage du cancer prostatique par rapport au cancer colo-rectal dans 27 états, alors que le dépistage à jour du cancer colo-rectal était plus fréquent dans un seul état.

Conclusion Chez les hommes aux Etats-Unis, le dépistage du cancer prostatique est plus fréquent que le dépistage du cancer colo-rectal. Les médecins doivent s'assurer que les hommes qui demandent un dépistage, soient informés des bénéfices documentés sur la mortalité du dépistage du cancer colo-rectal et des bénéfices moins certains du dépistage du cancer prostatique.

JAMA. 2003 ; 289 : 1414-1420.








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