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  Vol. 289 No. 5, Mai 2003 TABLE OF CONTENTS
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TÉLÉVISION ET AUTRES COMPORTEMENTS SÉDENTAIRES LIÉS AU RISQUE D'OBÉSITÉ ET DE DIABÈTE DE TYPE 2 CHEZ LES FEMMES

Frank B. Hu, MD, PhD; Tricia Y. Li, MD; Graham A. Colditz, MD, DrPH; Walter C. Willett, MD, DrPH; JoAnn E. Manson, MD, DrPH


RÉSUMÉ

Contexte Les campagnes actuelles de santé publique destinées à diminuer l'obésité et le diabète de type 2 se sont principalement centrées sur l'augmentation de l'exercice, mais ont accordé peu d'attention à la réduction de la sédentarité.

Objectif Evaluer la relation entre différents comportements sédentaires, en particulier le temps passé à regarder la télévision et le risque d'obésité et de diabète de type 2 chez les femmes.

Schéma, environnement, et participants Etude prospective de cohorte menée entre 1992 et 1998 chez des femmes vivant dans 11 états et appartenant à la Nurses' Health Study. L'analyse sur l'obésité incluait 50 277 femmes ayant un index de masse corporelle (IMC) inférieur à 30 sans maladie cardio-vasculaire, diabète ou cancer et ayant rempli initialement un questionnaire sur leur activité physique et leurs comportements sédentaires. L'analyse sur le diabète incluait 68 497 femmes qui n'avaient initialement pas de diabète, de maladie cardio-vasculaire ou de cancer.

Critères principaux de jugement Début de l'obésité et d'un diabète de type 2.

Résultats Pendant un suivi de 6 ans, 3 757 femmes (7,5 %) sur 50 277 ayant un IMC inférieur à 30 en 1992 sont devenus obèses (BMI ≥ 30). Globalement, nous avons documenté 1 515 nouveaux cas de diabète de type 2. Le temps passé à regarder la TV était positivement associé au risque d'obésité et de diabète de type 2. Dans les analyses multivariées ajustées sur l'âge, le tabagisme, le degré d'exercice, les facteurs diététiques, et d'autres covariables, chaque augmentation de 2 heures/jour passées devant la TV était associée à une augmentation de l'obésité de 23 % (intervalle de confiance à 95 % [IC]: 17 %-30 %) et de 14 % du risque de diabète (IC 95 %: 5 %-23 %); chaque augmentation de 2 heures/jour assise au travail était associé à une augmentation de 5 % (IC 95 %: 0 %-10 %) de l'obésité et de 7 % du diabète (IC 95%: 0%-16%). En comparaison, le fait de rester debout ou de déambuler dans la maison (2 heures/jour) était associé à une diminution de l'obésité de 9 % (IC 95 %: 6 %-12 %) et de 12 % (IC 95 %: 7 %-16 %) du diabète. Chaque heure par jour passée à marcher vite était associée à une diminution de l'obésité de 24% (IC 95 %: 19 %-29 %) et de 34 % (IC 95 %: 27 %-41 %) du diabète. Nous avons estimé que, dans notre cohorte, 30 % (IC 95 %: 24 %-36 %) des nouveaux cas d'obésité et 43 % (IC 95 %: 32 %-52 %) des nouveaux cas de diabète auraient pu être évités en adoptant un mode de vie relativement plus dynamique (< 10 heures/semaine de télévision et ≥ 30 minutes/jour de marche rapide).

Conclusions Indépendamment du niveau d'exercice pratiqué, les comportements sédentaires, en particulier le temps passé devant la télévision, sont associés à une augmentation significative du risque d'obésité et de diabète de type 2, alors qu'une activité légère à modérée est associée à une réduction substantielle du risque. Cette étude souligne l'importance de diminuer le temps passé à regarder la télévision et de réduire les autres types de comportements sédentaires pour éviter le développement d'une obésité et d'un diabète.

JAMA. 2003 ; 289 : 1785-1791.








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