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  Vol. 289 No. 5, Mai 2003 TABLE OF CONTENTS
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EFFICACITÉ ET TOLÉRANCE DES RÉGIMES PAUVRES EN HYDRATES DE CARBONE

REVUE SYSTÉMATIQUE

Dena M. Bravata, MD, MS; Lisa Sanders, MD; Jane Huang, MD; Harlan M. Krumholz, MD, SM; Ingram Olkin, PhD; Christopher D. Gardner, PhD; Dawn M. Bravata, MD


RÉSUMÉ

Contexte Les régimes pauvres en hydrates de carbone sont devenus populaires sans preuve évidente de leur efficacité ou de leur tolérance. La littérature ne montre pas un consensus net sur la quantité quotidienne d'hydrates de carbone qui constitue un régime pauvre en hydrates de carbone.

Objectif Evaluer les modifications du poids, des lipides plasmatiques, de la glycémie à jeun et de la pression artérielle chez des adultes ayant un régime pauvre en hydrates de carbone dans un contexte ambulatoire.

Sources de données Nous avons réalisé des recherches dans la banque de données MEDLINE et des recherches bibliographiques concernant les études de langue anglaise publiées entre le 1er janvier 1966 et le 15 février 2003 pour les mots clés suivants: low carbohydrate, ketogenic et diet.

Sélection de l'étude Nous avons inclus les articles décrivant des patients ambulatoires adultes ayant un régime pauvre en hydrates de carbone pendant 4 jours ou plus et 500 kcal/jour ou plus et qui rapportaient à la fois la quantité d'hydrates de carbone et les calories totales consommées. Les recherches dans la littérature ont identifié 2 609 articles potentiellement pertinents sur des régimes pauvres en hydrates de carbone. Nous avons inclus 107 articles décrivant 94 interventions diététiques rapportant les données de 3 268 participants; 663 participants avaient des régimes de 60 g/jour ou moins en hydrates de carbone - parmi lesquels seulement 71 recevaient 20 g/jour ou moins en hydratesde carbone. Les variables de l'étude (c'est-à-dire, le nombre de participants, le schéma de l'évaluation alimentaire), les variables des participants (c'est-à-dire, l'âge, le sexe, le poids initial, la glycémie à jeun), les variables du régime (c'est-à-dire, la quantité d'hydrates de carbone, de calories et la durée) ont été recueillies dans chaque étude.

Extraction des données Deux auteurs revoyaient indépendamment les articles répondant aux critères d'inclusion et recueillaient les données sur des formulaires prédéfinis.

Synthèse des données Les études incluses avaient une grande hétérogénéité de leur schéma, de la quantité d'hydrates de carbone (extrêmes: 0 - 901 g/jour), de la quantité totale en calories (extrêmes: 525-4 629 kcal/jour), de la durée du régime (extrêmes: 4-365 jours) et des caractéristiques des patients (extrêmes du poids initial: 57-217 kg). Aucune étude n'a évalué des régimes de 60 g/jour ou moins en hydrates de carbone chez des participants ayant un âge moyen de plus de 53,1 ans. Seules 5 études (non randomisées et sans groupe de comparaison) ont évalué ces régimes sur plus de 90 jours. Chez les patients obèses, la perte pondérale était associée à une durée plus longue du régime (p = 0,002), à une restriction de l'apport calorique (p = 0,03), mais pas à une diminution de la quantité en hydrates de carbone (p = 0,90). Les régimes pauvres en hydrates de carbone n'ont eu aucun effet indésirable significatif sur les lipides sériques, la glycémie à jeun et l'insulinémie à jeun ou la pression artérielle.

Conclusions Il existe des preuves insuffisantes pour faire des recommandations en faveur ou contre l'utilisation de régimes pauvres en hydrates de carbone, en particulier chez les participants de plus de 50 ans, en ce qui concerne une utilisation de plus de 90 jours, ou des régimes de 20 g/jour ou moins en hydrates de carbone. Parmi les études publiées, la perte pondérale des participants lors de l'utilisation de régimes pauvres en hydrates de carbone a été principalement associée à une diminution de l'apport calorique et à l'augmentation de la durée du régime, mais pas à une réduction de la quantité d'hydrates de carbone.

JAMA. 2003 ; 289 : 1837-1850.








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