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  Vol. 289 No. 6, Juin 2003 TABLE OF CONTENTS
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FACTEURS DE RISQUE DE MALADIE MALIGNE ASSOCIÉE AU VIRUS DE L'IMMUNODÉFICIENCE HUMAINE EN MILIEU PÉDIATRIQUE

Brad H. Pollock, MPH, PhD; Hal B. Jenson, MD; Charles T. Leach, MD; Kenneth L. McClain, MD, PhD; Robert E. Hutchison, MD; Linda Garzarella, MS; Vijay V. Joshi, MD; Richard T. Parmley, MD; Sharon B. Murphy, MD


RÉSUMÉ

Contexte Bien que les cancers surviennent avec une fréquence croissante chez les enfants ayant une infection par le virus de l'immunodéficience humaine, les facteurs spécifiques cliniques, immunologiques et viraux de malignité n'ont pas encore été identifiés.

Objectif Indentifier les facteurs de risque de malignité chez des enfants infectés par le VIH.

Schéma, environnement et patients Etude multicentrique cas-témoins chez des enfants ayant une infection par le VIH dans 26 centres participant au Pediatric Oncology Group. Quarante-trois patientscas ayant une maladie maligne récente et 74 patients témoins sans affection maligne étaient appariés en fonction de la durée de leur infection. Les patients étaient inclus entre janvier 1992 et juillet 1998.

Critère principal de jugement Les facteurs cliniques et biologiques évalués comme facteurs de risque potentiels incluaient les caractéristiques démographiques, du VIH, les traitements antirétroviraux précédents et le nombre de CD4. Les infections covirales comme le virus Epstein-Barr (EBV), le cytomégalovirus et le herpesvirus 6 humains étaient recherchées par une réaction en chaîne semiquantitative par polymérase (PCR) et une analyse sérologique.

Résultats Les diagnostics de maladie maligne incluaient 28 lymphomes non-Hodgkiniens, 4 leucémies aiguës lymphoblastiques à cellule B, une maladie de Hodgkin, 8 léiomyosarcomes, 1 hépatoblastomes et 1 schwannome. Une charge virale du virus Epstein-Barr supérieure à 50 copies/105 dans les cellules sanguines monocytaires était fortement associée à un risque de cancer, mais seulement chez les enfants ayant un nombre de CD4 d'au moins 200/µl (odds ratio [OR]: 11,33; intervalle de confiance à 95 % [IC]: 2,09-65,66, p < 0,001). Une charge virale élevée EBV n'était pas associée aux cancers chez les enfants ayant des CD4 inférieures à 200/µl (OR: 1,12; IC 95 %: 0,13-9,62; p = 0,99). Le traitement antirétroviral par zidovudine ne conférait pas d'effet protecteur significatif que ce soit pour un nombre élevé (OR: 0,81; IC 95 %: 0,22-3,09; p = 0,77) ou pour un nombre bas de CD4 (OR: 0,27; IC 95 %: 0,04-1,46; p = 0,16). La voie de l'infection par le VIH n'était pas associée à une augmentation du risque de cancer.

Conclusions La voie d'infection, les caractéristiques démographiques et l'utilisation de zidovudine ne sont pas associées au développement d'affections malignes chez les enfants infectés par le VIH. Une charge virale élevée du virus EBV est associée au développement d'affections malignes chez les enfants infectés par le VIH bien que cet effet soit modifié en fonction du nombre de CD4. La pathogénèse des affections malignes liées au VIH reste incertaine et d'autres facteurs de risque y contribuant doivent être élucidés par d'autres études.

JAMA. 2003 ; 289 : 2393-2399.








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