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  Vol. 290 No. 1, Juillet 2003 TABLE OF CONTENTS
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SYMPTÔMES DÉPRESSIFS ET QUALITÉ DE VIE LIÉE À LA SANTÉ

L'ÉTUDE COEUR ET ÂME (HEART AND SOUL STUDY)

Bernice Ruo, MD; John S. Rumsfeld, MD, PhD; Mark A. Hlatky, MD; Haiying Liu, MD, MPH; Warren S. Browner, MD, MPH; Mary A. Whooley, MD


RÉSUMÉ

Contexte On ne sait pas jusqu'à quel point l'état de santé spontanément rapporté, c'est-à-dire l'importance des symptômes, les limites physiques et la qualité de vie, est déterminé par des facteurs psychosociaux par rapport à des facteurs physiologiques chez les patients atteints de maladie chronique.

Objectif Comparer les contributions des symptômes dépressifs et des mesures de la fonction cardiaque par rapport à l'état de santé des patients coronariens.

Schéma, environnement et participants Etude transversale de 1024 adultes ayant une maladie coronarienne stable recrutés dans des consultations externes de la zone de San Francisco Bay Area entre septembre 2000 et décembre 2002.

Mesures principales Mesures des symptômes dépressifs à l'aide du Patient Health Questionnaire (PHQ); évaluation de la fonction cardiaque par la mesure de la fraction d'éjection ventriculaire gauche à l'échocardiographie, par la capacité d'effort sur tapis roulant et l'ischémie par échocardiographie de stress et mesures d'une série de critères concernant l'état de santé, dont l'importance des symptômes, les limites physiques, et la qualité de vie, à l'aide du Seattle Angina Questionnaire. Il était aussi demandé aux participants de coter leur état général de santé comme excellent, très bon, bon, moyen ou médiocre.

Résultats Parmi les 1024 participants, 201 (20 %) avaient des symptômes dépressifs (PHQ score ≥ 10). Les participants ayant des symptômes dépressifs avaient plus de probabilité que les autres de rapporter au moins un symptôme léger (60 % vs 33 %; p < 0,001), une légère limitation physique (73 % vs 40 %; p < 0,001), une légère diminution de la qualité de vie (67 % vs 31 %; p < 0,001) et une santé générale moyenne ou médiocre (66 % vs 30 %; p < 0,001). Dans les analyses multivariées ajustées sur les mesures de la fonction cardiaque et les autres caractéristiques des patients, les symptômes dépressifs étaient fortement associés à une plus grande importance des symptômes (odds ratio [OR]: 1,8; intervalle de confiance à 95 % [IC]: 1,3-2,7; p = 0,002), à une limitation physique plus grande (OR: 3,1; IC 95 %: 2,1-4,6; p < 0,001), une qualité de vie plus médiocre (OR: 3,1; IC 95 %: 2,2-4,6; p < 0,001) et à une santé générale moins bonne (OR: 2,0; IC 95 %: 1,3-2,9; p < 0,001). Bien que la diminution de la capacité d'exercice ait été associée à un état général de santé plus médiocre, la fraction d'éjection du ventricule gauche et l'ischémie ne l'étaient pas.

Conclusions Chez des patients coronariens, les symptômes dépressifs sont fortement associés à l'état de santé du patient spontanément rapporté, notamment l'importance des symptômes, les limitations physiques, la qualité de vie et l'état de santé général. Inversement, deux mesures traditionnelles de la fonction cardiaque - la fraction d'éjection et l'ischémie - ne le sont pas. Les efforts pour améliorer l'état général de santé devraient inclure l'évaluation et le traitement des symptômes dépressifs.

JAMA. 2003;290:215-221.








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