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  Vol. 290 No. 1, Juillet 2003 TABLE OF CONTENTS
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TRAITEMENT DE LA DÉPRESSION CHEZ DES FEMMES AYANT DE FAIBLES REVENUS ET APPARTENANT À DES MINORITÉS

ESSAI RANDOMISÉ ET COMPARATIF

Jeanne Miranda, PhD; Joyce Y. Chung, MD; Bonnie L. Green, PhD; Janice Krupnick, PhD; Juned Siddique, MS; Dennis A. Revicki, PhD; Tom Belin, PhD


RÉSUMÉ

Contexte Les femmes pauvres appartenant à des minorités souffrent plus souvent de dépression que les femmes d'origine caucasienne car elles ont moins de probabilité de recevoir un traitement approprié. On sait peu de chose sur l'efficacité du traitement de la dépression (se basant sur des recommandations officielles) chez ces femmes pauvres appartenant à des minorités, dont la plupart ne recherchent aucune aide thérapeutique.

Objectif Déterminer l'impact d'un traitement de référence de la dépression (selon les recommandations officielles) par rapport à un traitement mené au sein de la communauté chez des femmes ayant de faibles revenus et appartenant à des minorités.

Schéma, environnement et participants Essai randomisé mené dans une zone suburbaine de Washington, DC, entre mars 1997 et mai 2002 chez 267 femmes ayant une dépression majeure en cours, et suivant des programmes d'aide alimentaire organisés par le Conté pour femmes, nourrissons et enfants et fréquentant les consultations de planning familial Title X.

Critères Echelle de cotation de la dépression de Hamilton évaluée tous les mois à partir du début du suivi jusqu'à six mois; leur contribution au fonctionnement de la société (Social Adjustment Scale) et la fonction sociale (Short Form 36-Item Health Survey) évaluées initialement et à 3 et 6 mois.

Interventions Les participants étaient randomisés vers un traitement antidépresseur (essai de la paroxétine remplacé par le buproprion, en l'absence de réponse) (n = 88), intervention psychothérapeutique (8 semaines de traitement cognitivo-comportemental avec un manuel) (n = 90) ou renvoi à un service de santé mentale communautaire (n = 89).

Résultats Les deux interventions médicamenteuses (p < 0,001) et la psychothérapie (p = 0,006) ont réduit les symptômes dépressifs plus que l'envoi dans un service de santé mentale communautaire. Les interventions communautaires ont aussi permis une amélioration du rôle social (p = 0,006) et de la fonction sociale (p = 0,001). La psychothérapie a amélioré la fonction sociale (p = 0,02). Les femmes randomisées pour recevoir les traitements médicamenteux avaient deux fois plus de probabilité (odds ratio: 2,04; intervalle de confiance à 95 %: 0,98-4,27; p = 0,057) d'atteindre un score de 7 ou moins à l'échelle de Hamilton au 6e mois comme celles adressés dans les services de santé mentale.

Conclusions Les traitements de la dépression majeure se référant à des recommandations sont efficaces chez les patientes de condition modeste et appartenant à différentes ethnies. Plus de femmes ont été incluses dans des traitements médicamenteux de durée suffisante par rapport à la psychothérapie, et l'amélioration du pronostic a été plus importante et plus solide avec les traitements médicamenteux.

JAMA. 2003;290:57-65.








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