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  Vol. 290 No. 1, Juillet 2003 TABLE OF CONTENTS
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OBÉSITÉ ET OESTROGÈNES, FACTEURS DE RISQUE DE SYMPTÔMES DE REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN

Magnus Nilsson, MD; Roar Johnsen, MD, PhD; Weimin Ye, MD; Kristian Hveem, MD, PhD; Jesper Lagergren, MD, PhD


RÉSUMÉ

Contexte La prévalence du reflux gastro-oesophagien et de l'obésité augmente. Les preuves scientifiques en faveur d'une association entre ces deux pathologies sont rares et contradictoires. Une différence entre les sexes concernant cette relation a été proposée.

Objectif Evaluer la relation entre la masse corporelle et le reflux gastro-oesophagien et déterminer comment cette relation est influencée par les hormones sexuelles féminines.

Schéma Etude se basant sur une population, transversale, cas-témoins.

Environnement Deux enquêtes publiques de santé consécutives dans le Conté de Nord-Trondelag, Norvège, menées en 1984-1986 et 1995-1997.

Participants Parmi les 65363 participants adultes de la deuxième enquête, les 3113 qui rapportaient des pyrosis sévères ou des régurgitations au cours des 12 derniers mois étaient définis comme étant les cas tandis que les 39872 personnes sans symptômes de reflux étaient définies comme étant les témoins.

Critère principal de jugement Risque de reflux, estimé à l'aide d'une régression logistique multivariée, avec des odds ratios (OR) et un intervalle de confiance à 95 % (IC) comme mesures de l'association.

Résultats Il y avait une association dose-réponse entre l'augmentation de l'index de masse corporelle (IMC) et les symptômes de reflux dans les deux sexes (p pour la tendance < 0,001), avec une association significativement plus forte chez les femmes (p < 0,001). Par rapport à ceux ayant un IMC inférieur à 25, le risque de reflux augmentait significativement chez les hommes obèses sévères (BMI > 35) (OR: 3,3; IC 95 %: 2,4-4,7) et les femmes obèses sévères (OR: 6,3; IC 95 %: 4,9-8,0). L'association entre IMC et symptômes de reflux était plus forte chez les femmes préménopausées par rapport aux femmes ménopausées (p < 0,001), bien que l'utilisation d'un traitement hormonal substitutif augmentait la force de l'association (p < 0,001). La réduction de l'IMC était associée à une diminution du risque de symptômes de reflux.

Conclusions Il existe une association significative entre masse corporelle et symptômes de reflux gastrooesophagien. L'association est plus forte chez les femmes, en particulier avant la ménopause et l'utilisation d'un traitement hormonal substitutif renforce l'association, suggérant que les oestrogènes peuvent jouer un rôle important dans l'étiologie du reflux.

JAMA. 2003;290:66-72.








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