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  Vol. 290 No. 4, Novembre 2003 TABLE OF CONTENTS
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Relations entre pauvreté et pyschopathologie

Une expérience naturelle

E. Jane Costello, PhD; Scott N. Compton, PhD; Gordon Keeler, MS; Adrian Angold, MRCPsych


RÉSUMÉ

Contexte Les raisons sociales (adversité et stress) ou la sélection sociale (dégradation de la responsabilité familiale vers la maladie mentale) sont des théories en compétition sur les origines de la maladie mentale.

Objectif Evaluer le rôle de la sélection sociale par rapport aux causes sociales dans la psychopathologie de l'enfance à l'aide d'une expérience naturelle.

Schéma Etude longitudinale quasi-expérimentale.

Population et environnement Un échantillon représentatif de la population comprenant 1 420 enfants, vivant en zone rurale, âgés de 9 à 13 ans à l'inclusion, a eu une évaluation annuelle psychiatrique pendant 8 ans (1993-2000). Un quart de l'échantillon était composé d'Amérindiens et le reste était majoritairement blanc. A mi-chemin de l'étude, l'ouverture d'un casino dans la réserve indienne permettait à chaque Amérindien d'avoir un revenu supplémentaire qui augmentait annuellement. Cette augmentation permettait à 14 % des familles étudiées de sortir de la pauvreté, alors que 53 % restaient pauvres et 32 % n'avaient jamais été pauvres. Les revenus des familles non amérindiennes n'étaient pas affectés.

Critères principaux de jugement Les niveaux du Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 4e Edition (DSM-IV), les symptômes psychiatriques chez les enfants n'ayant jamais été pauvres, chez ceux pauvres de façon persistante et chez les enfants anciennement pauvres, ont été comparés pendant les 4 années avant et après l'ouverture du casino.

Résultats Avant l'ouverture du casino, les enfants continuellement pauvres et les enfants anciennement pauvres avaient plus de symptômes psychiatriques (4,38 et 4,28, respectivement) que les enfants n'ayant jamais été pauvres (2,75), mais après l'ouverture du casino, les niveaux chez les enfants anciennement pauvres tombaient au niveau de ceux n'ayant jamais été pauvres, alors que les niveaux chez ceux continuant à être pauvres restaient élevés (odds ratio: 1,50; intervalle de confiance à 95 %: 1,08-2,09 et odds ratio: 0,91; IC 95 %: 0,77-1,07, respectivement). L'effet était spécifique pour les symptômes concernant les troubles de la conduite et d'opposition défiante. L'anxiété et la dépression n'ont pas été affectées. Des résultats similaires ont été observés chez les enfants non amérindiens dont les familles avaient quitté la pauvreté au cours de la même période.

Conclusions Une modification des revenus qui permet à des familles de sortir de la pauvreté pour des raisons qui ne peuvent pas être dues aux caractéristiques familiales, a un effet majeur sur certains types de troubles psychiatriques de l'enfant, mais pas sur les autres.

Ces résultats sont en faveur d'une cause sociale à l'origine des troubles de la conduite et d'opposition, mais ne rendent pas compte de l'anxiété ou de la dépression.

JAMA. 2003;290:2023-2029.








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