Ce message apparaît peut-être en raison d'une inadaptation de votre moteur de recherché aux références internet requises. Comprenez la raison de l'apparition de ce message et ce que vous pouvez faire pour mieux connaître le site.


Recherche avancée

Institution: STANFORD Univ Med Center  | Mon compte | s'inscrire


  Vol. 291 No. 3, Mars 2004 TABLE OF CONTENTS
  Résumés
 Cet Article
 •Version anglaise
 •Sauvegarder dans Citation Manager
 •Permissions
 Contenu en rapport
 •Articles similaires dans ce journal

Réserves en fer de l'organisme et relation avec le risque de diabète de type 2 chez des femmes apparemment en bonne santé

Rui Jiang, MD, DrPH; JoAnn E. Manson, MD, DrPH; James B. Meigs, MD, MPH; Jing Ma, MD, PhD; Nader Rifai, PhD; Frank B. Hu, MD, PhD


RÉSUMÉ

Contexte Le diabète de type 2 est une manifestation fréquente de l'hémochromatose, une affection comportant une surcharge en fer. Cependant, on ne sait pas si des réserves en fer plus importantes prédisent le développement d'un diabète de type 2 au sein d'une population en bonne santé.

Objectif Evaluer la concentration plasmatique de ferritine et le rapport des concentrations récepteur à la transferrine/ferritine en relation au risque de diabète de type 2.

Schéma, environnement et participants Etude prospective, cas-témoins, réalisée au sein de la cohorte des Infirmières (Nurses' Health Study). Parmi les 32 826 femmes qui avaient procuré un échantillon de sang au cours de la période 1989-1990 et n'ayant pas de diabète, de maladie cardio-vasculaire et de cancer, 698 ont développé un diabète au cours des 10 ans de suivi. Les témoins (n = 716) étaient appariés aux cas pour l'âge, la race et l'état de jeûne ainsi que sur l'index de masse corporelle (IMC) pour les cas se situant dans le décile le plus élevé pour l'IMC.

Critère principal de jugement Nouveaux cas de diabète de type 2.

Résultats Chez les cas, la concentration moyenne (DS) en ferritine était significativement plus élevée (109 [105] vs 71,5 [68,7] ng/ml pour les témoins; P < 0,001 pour la différence) et le rapport moyen (DS) récepteur à la transferrine/ferritine était significativement plus bas (102 [205] vs 141 [340], respectivement; P = 0,01). Dans les analyses conditionnelles de régression logistique stratifiées sur les facteurs appariés et ajustés sur l'IMC et les autres facteurs de risque de diabète, les risques relatifs multivariés [RR] de nouveau cas de diabète de type 2 par rapport aux quintiles croissants de ferritine étaient de 1,00, 1,09 (intervalle de confiance à 95% [IC]: 0,70-1,70), 1,26 (IC 95%: 0,82-1,95), 1,30 (IV 95% CI: 0,83-2,04) et 2,68 (IC 95%: 1,75-4,11) (P < 0,001 pour la tendance). Les RR selon l'augmentation des quintiles du rapport récepteur à la transferrine/ferritine étaient de 2,44 (IC 95%: 1,61-3,71), 1,00 (IC 95%: 0,64-1,56), 1,13 (IC 95%: 0,73-1,74), 0,99 (IC 95%: 0,64-1,53) et 1,00 (P = 0,01 pour la tendance). Les autres ajustements pour les marqueurs inflammatoires (protéine C réactive) n'ont pas modifié les résultats de manière significative. Les associations ont persisté dans les strates définies par les niveaux de l'IMC, du statut ménopausé ou non, de la consommation d'alcool et de la protéine C réactive.

Conclusion Des réserves plus élevées en fer (reflétées par une élévation de la concentration de la ferritine et un rapport plus bas récepteur à la transferrine/ferritine) sont associées à une augmentation du risque de diabète de type 2 chez les femmes en bonne santé, indépendamment des facteurs connus de risque de diabète.

JAMA. 2004;291:711-717.








Accueil | Numéro Actuel | Numéros Précédents | Page du Patient | Le JAMA-français
Conditions d'utilisation | Politique de confidentialité | Contactez-nous (Anglais)
 
Copyright© 2004 American Medical Association. Tous Droits Réservés.