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  Vol. 291 No. 6, Juin 2004 TABLE OF CONTENTS
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INCIDENCE DES FRACTURES LIÉE AU PROFIL D'UTILISATION DU TRAITEMENT HORMONAL CHEZ DES FEMMES MÉNOPAUSÉES

Emily Banks, MBBS, PhD; Valerie Beral, MD; Gillian Reeves, PhD; Angela Balkwill, MSc; Isobel Barnes, MSc; Pour les collaborateurs de la Million Women Study


RÉSUMÉ

Contexte Les preuves sur les effets des différents profils d'utilisation du traitement hormonal substitutif de la ménopause sur l'incidence des fractures sont limitées et en particulier sur les effets lors de l'interruption du traitement.

Objectif Evaluer l'effet de différents profils d'utilisation de traitements hormonaux sur l'incidence des fractures.

Schéma, environnement et participants Etude prospective sur 138737 femmes ménopausées, âgées de 50 à 69 ans, recrutées dans la population générale du Royaume-Uni entre 1996 et 1998 (la Million Women Study) et suivies pendant 1,9 à 3,9 ans (moyenne: 2,8 années) pour l'incidence des fractures.

Principal critère de jugement Risque relatif ajusté (RR) de fracture incidente (à l'exception des fracturesdes doigts, des orteils et des côtes) chez des utilisatrices d'un traitement hormonal par rapport à des femmes n'ayant jamais utilisé à la ligne de base de l'évaluation de traitement hormonal.

Résultats Au total, 5197 femmes (3,7 %) ont rapporté 1 fracture ou plus, 79 % provenant de chutes. Les utilisatrices d'un traitement hormonal initialement avaient une incidence des fractures significativement réduite (RR: 0,62; intervalle de confiance à 95 % [IC]: 0,58-0,66; p < 0,001). Cette protection était évidente peu de temps après le début du traitement hormonal et le risque relatif diminuait avec l'augmentation de la durée d'utilisation (p = 0,001). Chez les utilisatrices du traitement à la ligne de base, le risque relatif de fracture ne variait pas significativement en fonction du traitement: oestrogènes seuls, oestroprogestatifs ou autres types d'hormones (RR [IC 95 %]: respectivement, 0,64 [0,58-0,71], 0,58 [0,53-0,64] et 0,67 [0,56-0,80]; p = 0,19) ni significativement en fonction de la dose d'oestrogènes ou de la composition en oestrogènes ou en progestérone. Le RR associé à une utilisation présente d'hormones ne variait pas en fonction des 11 paramètres personnels des participantes à l'étude, dont leur âge à la ménopause, l'index de masse corporelle et l'activité physique. Les anciennes utilisatrices d'une hormonothérapie à la ligne de base n'ont eu aucune protection significative contre les fractures (RR: 1,07; IC 95 %: 0,99-1,15), les taux d'incidence redevenant similaires à ceux des femmes n'ayant jamais utilisé d'hormonothérapie un an après l'arrêt du traitement.

Conclusions Tous les types de traitements hormonaux étudiés confèrent une protection substantielle contre les fractures tout au long de leur utilisation. Cette protection apparaît rapidement après le début du traitement et disparaît rapidement après arrêt du traitement. Plus âgées sont les femmes, plus importante est la réduction de l'incidence des fractures lors de l'utilisation de l'hormonothérapie.

JAMA. 2004;291:2212-2220.








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