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  Vol. 292 No. 1, Juillet 2004 TABLE OF CONTENTS
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Antidépresseurs et risque de comportements suicidaires

Hershel Jick, MD; James A. Kaye, MD, DrPH; Susan S. Jick, DSc


RÉSUMÉ

Contexte La relation entre l'utilisation des antidépresseurs, en particulier les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et les idées et comportements suicidaires a attiré récemment l'attention du public. L'utilisation de ces traitements chez les adolescents préoccupe particulièrement.

Objectif Evaluer les risques relatifs (RR) de comportement suicidaire non mortel chez des patients débutant un traitement avec un antidépresseur parmi trois antidépresseurs par rapport à des patients commençant un traitement avec la dothiépine.

Schéma et contexte Etude appariée cas-témoins chez des patients traités en médecine générale au Royaume Uni à l'aide de la base de données UK General Practice Research Database entre 1993 et 1999.

Participants La population initiale incluait 159 810 patients ayant reçu un antidépresseur parmi un ensemble de 4 antidépresseurs. Les participants pouvaient avoir reçu seulement un de ces quatre antidépresseurs et devaient avoir eu au moins une prescription de l'antidépresseur étudié au cours des 90 jours précédant la date d'inclusion (date index: date du comportement ou des idées suicidaires pour les cas ou la même date pour les témoins appariés).

Principaux critères de jugement Fréquence de la première exposition à l'amitriptyline, à la fluoxétine, la paroxétine et la dothiépine chez des patients ayant un diagnostic enregistré pour la première fois de comportement suicidaire non fatal ou de suicide par rapport à des patients comparables qui n'avaient pas eu de comportement suicidaire.

Résultats Après ajustement sur l'âge, le sexe, la date calendaire et le délai ente la première prescription de l'antidépresseur jusqu'au commencement du comportement suicidaire, les risques relatifs de comportement suicidaire non mortel des 555 cas et des 2 062 témoins ont été de 0,83 (intervalle de confiance à 95 % [IC]: 0,61-1,13) pour l'amitriptyline, 1,16 (IC 95 %: 0,90-1,50) pour la fluoxétine et de 1,29 (IC 95 %: 0,97-1,70) pour la paroxétine par rapport à ceux utilisant la dothiépine. Le RR de comportement suicidaire chez les patients ayant reçu pour la première fois un antidépresseur 1 à 9 jours avant la date index date a été de 4,07 (IC 95 %: 2,89-5,74) par rapport aux patients ayant reçu pour la première fois un antidépresseur 90 jours ou plus avant la date index. Le temps écoulé depuis la première prescription d'un antidépresseur n'a pas été, cependant, un élément confondant pour la relation entre les antidépresseurs spécifiques et le comportement suicidaire, car sa relation au comportement suicidaire n'était pas matériellement différente parmi les utilisateurs des quatre antidépresseurs. De même pour les suicides suivis de décès, le RR chez les patients qui avaient reçu pour la première fois un antidépresseur 1 à 9 jours avant la date index, était de 38,0 (IC 95 %: 6,2-231) par rapport à ceux qui avaient reçu pour la première fois un antidépresseur 90 jours ou plus avant la date index. Il n'y a pas eu d'associations significatives entre l'utilisation d'un antidépresseur particulier et le risque de suicide.

Conclusions Le risque de comportement suicidaire après instauration d'un traitement antidépresseur est similaire chez les utilisateurs d'amitriptyline, de fluoxétine et de paroxétine par rapport au risque chez les utilisateurs de dothiépine. Le risque de comportement suicidaire augmente le premier mois après avoir débuté le traitement antidépresseur, en particulier du 1er au 9ème jour. Une faible augmentation du risque (signification statistique limite) est possible chez ceux débutant le plus récent des antidépresseurs, la paroxétine, mais son importance pourrait être due à un élément confondant non ajusté lié à la sévérité de la dépression. En se basant sur des informations limitées, nous avons également conclu qu'il n'y a pas de différence importante concernant l'effet des 4 traitements chez les patients âgés de 10 à 19 ans.

JAMA. 2004;292:338-343.








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