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  Vol. 292 No. 2, Septembre 2004 TABLE OF CONTENTS
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Placement à long terme des patients atteints de démence et santé et bien-être des personnes délivrant les soins

Richard Schulz, PhD; Steven H. Belle, PhD; Sara J. Czaja, PhD; Kathleen A. McGinnis, MS; Alan Stevens, PhD; Song Zhang, MS


RÉSUMÉ

Contexte Le placement d'un parent atteint de démence dans une structure de soins à long terme est fréquent chez les soignants. La transition vers le placement et les facteurs qui affectent la santé et le bienêtre des personnes soignantes après placement du patient ne sont pas bien décrits.

Objectif Evaluer l'impact de placer un parent atteint de démence dans une structure de soins à long terme sur la santé et le bien-être des personnes prenant soin du patient.

Schéma, environnement et participants Etude prospective entre 1996 et 2000 sur la transition après placement auprès d'un échantillon de 1 222 soignants de patients atteints de démence, recrutés dans 6 centres des Etats-Unis. Au total, 180 patients ont été placés dans une structure de soins de long séjour au cours de la période de suivi de 18 mois. Les données recueillies avant et après la placement ont été analysées pour identifier les facteurs associés au placement, la nature du contact entre les soignants et leur parents institutionnalisés après placement, et la relation de ces deux facteurs par rapport au pronostic de santé chez les soignants.

Principaux critères de jugement Dépression chez les soignants (symptômes sur l'échelle du Center for Epidemiological Studies-Depression [CES-D]; extrêmes, 0-60) et anxiété (State Trait Inventory; extrêmes, 10-40) et usage de traitements prescrits pour dépression et anxiété.

Résultats Les soignants ayant institutionnalisé un parent ont rapporté autant de symptômes dépressifs et d'anxiété que lorsqu'ils délivraient les soins à domicile. Globalement, les scores CES-D pour la dépression n'ont pas été modifiés par rapport à la période avant placement (médiane [IQR], 15,0 [8-24,5] et 15,0 [7,7-28]; P = 0,64). Les scores globaux d'anxiété au State Trait Inventory n'ont aussi pas été modifiés significativement (médiane [IQR], 22,0 [19-27] avant vs 21,1 [18-27] après; P = 0,21). Ces effets ont été plus prononcés chez les soignants qui étaient mariés au patient (P = 0,02 pour la dépression), qui visitaient le patient plus fréquemment (P = 0,01 pour la dépression et P < 0,001 pour l'anxiété) et étaient moins satisfaits de l'aide qu'ils recevaient des autres (P = 0,003 pour la dépression et P < 0,001 pour l'anxiété). L'utilisation d'antidépresseurs n'a pas été modifiée significativement avant (21,1 %) et après le placement (17,9 %) (P = 0,16). L'utilisation d'anxiolytiques avant et après le placement avait augmenté de 14,6 % à 19 % (P = 0,02) et presque la moitié des soignants (48,3 %) présentaient un risque de dépression après le placement de leur parent.

Conclusions La transition vers des soins institutionnalisés est particulièrement difficile pour les époux, presque la moitié d'entre eux visitant le patient quotidiennement et continuant à apporter de l'aide aux soins pendant leurs visites. Des interventions cliniques qui préparent mieux les soignants pour une transition vers un placement et traitent leur dépression et leur anxiété à la suite du placement peuvent apporter un bénéfice important à ces personnes.

JAMA. 2004;292:961-967.








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