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  Vol. 292 No. 5, Décembre 2004 TABLE OF CONTENTS
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Etat thyroïdien, incapacité et fonction cognitive, et survie dans le grand âge

Jacobijn Gussekloo, MD, PhD; Eric van Exel, MD, PhD; Anton J. M. de Craen, PhD; Arend E. Meinders, MD, PhD; Marijke Frölich, PhD; Rudi G. J. Westendorp, MD, PhD

Affiliations des auteurs: Section of Gerontology and Geriatrics, Departments of General Internal Medicine et Clinical Chemistry, Leiden University Medical Center, Leiden, the Netherlands.

Correspondance: J. Gussekloo, MD, PhD, Section of Gerontology and Geriatrics, C-2-R Room 133, Leiden University Medical Center, PO Box 9600, 2300 RC Leiden, the Netherlands (jgussekloo{at}lumc.nl).


RÉSUMÉ

Contexte Malgré l'ambiguïté des résultats des essais contrôlés randomisés, les médecins sont en général partisans du dépistage et du traitement des troubles thyroïdiens infra-cliniques chez les individus âgés.

Objectif Déterminer si le dysfonctionnement thyroïdien infra-clinique doit être traité chez les personnes très âgées et établir les conséquences à long terme d'un dysfonctionnement thyroïdien sur les capacités fonctionnelles et la survie dans le grand âge.

Plan expérimental, cadre et participants Etude d'observation prospective réalisée au sein de la population de la municipalité de Leiden, Pays-Bas (étude Leiden 85-Plus). L'étude a porté sur 87 % des individus nés en 1912-1914. Au total, 599 participants ont été suivis de l'âge de 85 ans à celui de 89 ans (suivi moyen [écart type]: 3,7 [1,4] ans).

Principaux critères de jugement Bilan thyroïdien initial complet; incapacité dans les activités de la vie quotidienne, symptômes dépressifs, fonction cognitive et mortalité de 85 à 89 ans.

Résultats Aucune association n'a été observée entre les taux plasmatiques de thyréostimuline (TSH) ou de thyroxine libre (T4L) et l'incapacité dans les activités de la vie quotidienne, les symptômes dépressifs ou la détérioration cognitive, ni au départ ni au cours du suivi. L'augmentation du taux de TSH était associée à une diminution de la mortalité, cette association persistant après ajustements sur l'incapacité et l'état de santé initiaux. Le rapport des risques instantanés (RRI) pour la mortalité était de 0,77 pour chaque augmentation de 2,71 mUI/l (1 écart type) de TSH, (intervalle de confiance [IC] à 95 %: 0,63-0,94; p = 0,009). Le RRI pour la mortalité augmentait 1,16 fois pour chaque augmentation de 0,21 ng/dl (2,67 pmol/l) (1 écart type) de T4L (IC à 95 %: 1,04-1,30; p = 0,009).

Conclusion Dans la population générale très âgée, les individus qui ont des taux anormalement élevés de TSH n'ont pas d'effets indésirables et ont peut-être un allongement de la durée de vie. Cependant, seuls des arguments apportés par un essai clinique bien conçu, randomisé et contrôlé contre placebo pourraient justifier de ne pas traiter les individus âgés.

JAMA. 2004;292:2591-2599.








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