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  Vol. 293 No. 4, Avril 2005 TABLE OF CONTENTS
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FACTEURS DE RISQUE DE RECHUTE CHEZ LES PROFESSIONNELS DE SANTÉ PRÉSENTANT UNE TOXICOMANIE

Karen B. Domino, MD, MPH; Thomas F. Hornbein, MD; Nayak L. Polissar, PhD; Ginger Renner; Jilda Johnson; Scott Alberti; Lynn Hankes, MD


RÉSUMÉ

Contexte Les toxicomanies chez les médecins sont des problèmes importants et persistants. Il existe un débat considérable pour savoir si l'utilisation d'opiacés majeur, en particulier chez les anesthésistes, est associée à un taux de rechute plus important comparée à l'alcool et aux non opiacés. De plus, les facteurs de risque de rechute avec les traitements actuels et les stratégies de suivi ne sont pas connues.

Objectif Evaluer l'hypothèse que les professionnels de santé dépendants utilisant un opiacé majeur (fentanyl, sufentanil, morphine, mépéridine) comme drogue de choix présentent un risque plus élevé de rechute.

Schéma, environnement et participants Etude rétrospective de cohorte comportant 292 professionnels de santé, inclus dans le programme Washington Physicians Health Program, un programme indépendant de suivi post-thérapeutique, mené entre le 1er janvier 1991 et le 31 décembre 2001.

Principal critère de jugement Facteurs associés à la rechute, définie par une reprise de l'utilisation de la drogue après le diagnostic initial et l'achèvement d'un traitement primaire pour dépendance chimique.

Résultats Vingt-cinq pour cent (74 individus sur 292) ont au moins eu une rechute. Des antécédents familiaux de toxicomanie augmentaient le risque de rechute (risque relatif [RR], 2,29; intervalle de confiance à 95 % [IC], 1,44-3,64). L'utilisation d'opiacés majeurs augmentait significativement le risque de rechute en présence d'un trouble psychiatrique coexistant (RR, 5,79; IC 95 %, 2,89-11,42), mais pas en l'absence d'un trouble psychiatrique coexistant (RR, 0,85; IC 95 %, 0,33-2,17). La présence des trois facteurs—utilisation d'un opiacé majeur, double diagnostic et antécédents familiaux—augmentait considérablement le risque de rechute (RR, 13,25; IC 95 %, 5,22-33,59). Le risque de rechutes ultérieures augmentait après la première rechute (RR, 1,69; IC 95 %, 1,13-2,53).

Conclusions Le risque de rechute lors d'une surconsommation d'une substance est augmenté chez les professionnels de santé qui utilisent un opiacé majeur ou ont un trouble psychiatrique coexistant ou des antécédents familiaux de surconsommation d'une substance. La présence de plus d'un de ces facteurs de risque et une rechute antérieure augmentent encore plus la probabilité d'une rechute. Ces observations devraient être prises en compte dans le suivi de la guérison chez les professionnels de santé.

JAMA. 2005;293:1453-1460.








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