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  Vol. 294 No. 2, Septembre 2005 TABLE OF CONTENTS
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Durée du traitement anticoagulant après thromboembolie veineuse

Méta-analyse

David Ost, MD; Josh Tepper, MD; Hanako Mihara, MD, MPH; Owen Lander, MD; Raphael Heinzer, MD; Alan Fein, MD

Affiliations des auteurs: Center for Pulmonary and Critical Care Medicine, North Shore University Hospital, Manhasset, NY; Institute for Clinical Evaluative Sciences, Toronto, Ontario; Department of Epidemiology, Harvard School of Public Health, Boston, Mass; Department of Emergency Medicine, Beth Israel Deaconess Medical Center, Harvard University School of Medicine, Boston; New York University School of Medicine, New York, NY.

Correspondance: David Ost, MD, North Shore University Hospital, 300 Community Dr, Manhasset, NY 11030 (dost{at}nshs.edu).


RÉSUMÉ

Contexte Les patients qui font une thromboembolie veineuse (TEV) sont susceptibles de faire un épisode récurrent. La nécessité de prolonger le traitement anticoagulant chez ces patients reste, cependant, controversée.

Objectifs Passer en revue les données existantes sur l'allongement de la durée de l'anticoagulation chez les patients ayant fait une TEV et en quantifier les risques et bénéfices.

Sources des données PubMed, EMBase (section Pharmacologie), la base de données Cochrane, des sites Internet portant sur les essais cliniques et une recherche manuelle de références.

Sélection des études Les études incluses étaient des essais contrôlés randomisés évaluant la durée de l'anticoagulation chez des patients ayant fait une TEV, dans lesquels les TEV récurrentes étaient mesurées et dont les résultats avaient été publiés entre 1969 et 2004. Les études n'ayant recruté que des populations uniformes de patients à haut risque étaient exclues. Deux personnes étaient chargées d'évaluer de manière indépendante les critères d'inclusion et d'exclusion pour chaque article, une troisième servant d'arbitre en cas de désaccord. Parmi les 67 études sélectionnées, 15 ont été retenues pour l'analyse.

Extraction des données Deux personnes ont recueilli les données de manière indépendante sur des imprimés standardisés, l'arbitrage étant effectué par le reste des investigateurs en cas de désaccord. Les données recueillies étaient les suivantes: TEV récurrentes, hémorragies majeures, nombre de personnes-temps d'exposition au risque, qualité de l'étude.

Synthèse des données Si les patients du groupe traité à long terme restaient sous anticoagulation, le risque de TEV récurrente était réduit avec le traitement à long terme versus le traitement à court terme (taux d'incidence pondéré: 0,020 vs 0,126 événement/personne-année; différence de taux: -0,106 [intervalle de confiance {IC}à 95 %: -0,145 à -0,067]; p < 0,001; rapport des taux d'incidence [RTI] combiné: 0,21 [IC à 95 %: 0,14 à 0,31]; p < 0,001). Si l'anticoagulation dans le groupe traité à long terme était arrêtée, la réduction du risque était moins importante (taux d'incidence pondéré: 0,052 vs 0,072 événement/personne-année; différence de taux: - 0,020 [IC à 95 %: -0,039 à -0,001]; p = 0,04; RTI combiné: 0,69 [IC à 95 %: 0,53 à 0,91]; p = 0,009). Les risques d'hémorragie majeure avec le traitement à long terme et avec le traitement à court terme étaient similaires (taux d'incidence pondéré: 0,011 vs 0,006 événement/personne-année; différence de taux: 0,005 [IC à 95 %: -0,002 à 0,011]; p = 0,14; RTI combiné: 1,80 [IC à 95 %: 0,72 à 4,51]; p = 0,21).

Conclusions Les patients recevant une anticoagulation prolongée sont protégés contre les TEV récurrentes pendant la période où ils prennent le traitement à long terme. Le bénéfice clinique persiste si l'anticoagulation est arrêtée mais l'amplitude du bénéfice est alors moins importante.

JAMA. 2005;294:706-715.








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