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  Vol. 294 No. 4, Novembre 2005 TABLE OF CONTENTS
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Classification moléculaire des patients ayant une polypose hamartomateuse ou hyperplasique

Kevin Sweet, MS, CGC; Joseph Willis, MD; Xiao-Ping Zhou, MD, PhD; Carol Gallione, PhD; Takeshi Sawada, MD, PhD; Pia Alhopuro, MD; Sok Kean Khoo, PhD; Attila Patocs, MD, PhD; Cossette Martin, PhD; Scott Bridgeman, BSc; John Heinz, PhD; Robert Pilarski, MS, CGC; Rainer Lehtonen, BSc; Thomas W. Prior, PhD; Thierry Frebourg, MD, PhD; Bin Tean Teh, MD, PhD; Douglas A. Marchuk, PhD; Lauri A. Aaltonen, MD, PhD; Charis Eng, MD, PhD

Affiliations des auteurs: Clinical Cancer Genetics Program, Human Cancer Genetics Program, Comprehensive Cancer Center, Division of Human Genetics, Department of Internal Medicine, et Department of Pathology, Ohio State University, Columbus; Genomic Medicine Institute, Lerner Research Institute, Cleveland Clinic Foundation, Cleveland, Ohio; Department of Pathology, University Hospitals Health System et Department of Genetics, Case Western Reserve University School of Medicine, Cleveland; Department of Molecular Genetics and Microbiology, Duke University Medical Center, Durham, NC; Biomedicum Helsinki, Department of Medical Genetics and Molecular and Cancer Biology Research Program, University of Helsinki, Helsinki, Finland; Cancer Genetics Laboratory, Van Andel Research Institute, Grand Rapids, Mich; Department of Genetics, Faculty of Medicine University Hospital of Rouen, Rouen, France; Cancer Research UK Human Cancer Genetics Research Group, University of Cambridge, Cambridge, England.

Correspondance: Charis Eng, MD, PhD, Genomic Medicine Institute, Cleveland Clinic Foundation, 9500 Euclid Ave, Mailstop NE-30, Cleveland,OH 44195 (engc{at}ccf.org).


RÉSUMÉ

Contexte Des pourcentages significatifs de patients atteints de polypose hamartomateuse ou dysembryoplasique ou ayant une polypose hyperplasique/mixte demeurent sans diagnostic clinique ou moléculaire spécifique ou se présentent de façon atypique. La détermination d'un diagnostic syndromique est importante car il guide la prise en charge, en particulier, la surveillance et la chirurgie prophylactique.

Objectif Classer systématiquement les patients ayant une polypose hamartomateuse inexpliquée ou hyperplasique/mixte par une analyse moléculaire approfondie dans le contexte d'une nouvelle revue centrale des résultats histopathologiques.

Schéma, environnement et patients Étude prospective, basée sur 49 patients référés non apparentés provenant d'établissements extérieurs (n = 28) et dans un centre spécialisé anticancéreux (n = 21), menée entre le 2 mai 2002 jusqu'au 15 décembre 2004. Les analyses des lignées germinales de PTEN, BMPR1A, STK11 (séquence, délétion), SMAD4, et ENG (séquence), un dépistage spécifique d'exon BRAF, MYH et BHD et une nouvelle revue de l'histologie des polypes ont été réalisés.

Principaux critères de jugement Observations moléculaires, cliniques et histopathologiques chez des patients ayant une polypose inexpliquée.

Résultats Chez les 49 patients, 11 (22 %) avaient des mutations germinales. Parmi les 14 patients ayant une polypose juvénile, deux, ayant un début précoce de la maladie, avaient des mutations de ENG, codant pour l'endogline, précédemment associée seulement à la télangiectasie hémorragique héréditaire; 1 avaient une délétion hémizygote touchant PTEN et BMPR1A; et 1 avait une mutation SMAD4. Un sujet précédemment classé comme syndrome de Peutz-Jeghers avait une délétion PTEN. Chez les 9 sujets ayant une polypose hamartomateuse inconnue, 4 avaient des mutations de STK11 (1), BMPR1A (2), et SMAD4 (1). Parmi les 23 patients ayant une polypose hyperplasique/mixte, 2 avaient des mutations PTEN. Des différences marquées des résultats histopathologiques ont été observées.

Conclusions Une classification moléculaire systématique chez 49 patients atteints de polypose hamartomateuse inexpliquée ou de polypose hyperplasique a mis en évidence un nouveau gène potentiel de susceptibilité, ENG, pour la polypose juvénile Il est important de faire, compte tenu du pourcentage marqué de patients ayant des mutations des lignées germinales, des analyses plus approfondies des gènes de susceptibilité connus. Une nouvelle revue des résultats histologiques par un anatomopathologiste spécialisé en gastro-entérologie devrait être envisagée systématiquement, car la surveillance spécifique d'organe repose sur la définition du diagnostic syndromique.

JAMA. 2005;294:2465-2473.








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