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  Vol. 294 No. 4, Novembre 2005 TABLE OF CONTENTS
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PHYTOESTROGÈNES ALIMENTAIRES ET RISQUE DE CANCER DU POUMON

Matthew B. Schabath, PhD; Ladia M. Hernandez, MS; Xifeng Wu, MD, PhD; Patricia C. Pillow, MS; Margaret R. Spitz, MD, MPH


RÉSUMÉ

Contexte En dépit des études in vitro et in vivo portant spécifiquement sur le poumon en faveur d'un rôle chimio-préventif des phytoestrogènes, il existe peu d'études épidémiologiques centrées sur la consommation alimentaire en phytoestrogènes et le risque de cancer pulmonaire.

Objectif Examiner la relation entre consommation alimentaire en phytoestrogènes et le risque de cancer du poumon.

Schéma, environnement et participants Etude en cours aux Etats-Unis, cas-témoins, sur 1 674 patients ayant un cancer du poumon (cas) et 1 735 témoins appariés en bonne santé. Entre juillet 1995 jusqu'à octobre 2003, les participants étaient personnellement interrogés à l'aide de questionnaires épidémiologiques et alimentaires pour recueillir des informations démographiques et quantifier l'apport alimentaire de 12 phytoestrogènes différents.

Principal critère de jugement Risque de cancer du poumon, estimé à l'aide d'analyses de régression logistique multivariées non conditionnelles stratifiées en fonction du sexe, du tabagisme et ajustées sur les facteurs de risque connus et putatifs de cancer du poumon.

Résultats Les réductions du risque de cancer du poumon tendaient à augmenter pour chaque augmentation par quartile de consommation de phytoestrogènes. Les quartiles les plus élevés de phytostérols totaux, d'isoflavones, de lignans, et de phytoestrogènes étaient chacun associés à des réductions du risque de cancer pulmonaire allant de 21 % pour les phytostérols (rapport de cotes [OR], 0,79; intervalle de confiance à 95 % [IC], 0,64-0,97; p = 0,03 pour la tendance) à 46 % pour les phytoestrogènes totaux provenant de source alimentaire seulement (OR, 0,54; IC 95 %, 0,42-0.70; p < 0,001 pour la tendance). Des effets selon le sexe étaient aussi apparents. Chez les hommes, des tendances statistiquement significatives de diminution du risque avec une augmentation de la consommation ont été notées pour chaque groupe de phytoestrogènes, avec des effets protecteurs dans le quartile le plus élevé allant de 24 % pour les phytostérols (OR, 0,76; IC 95 %, 0,56-1,02; p = 0,04 pour la tendance) à 44 % pour les isoflavones (OR, 0,56; IC 95 %, 0,41-0,76; p < 0,001 pour la tendance), tandis que chez les femmes, des tendances significatives étaient seulement présentes pour la consommation de phytoestrogènes totaux provenant de sources alimentaires seulement, avec un effet protecteur de 34 % (OR, 0,66; IC 95 %, 0,46-0,96; p = 0,01 pour la tendance) pour le quartile le plus élevé. Les bénéfices apparents d'une consommation élevée de phytoestrogènes ont été apparents à la fois chez les fumeurs et non fumeurs mais moins apparents chez les anciens fumeurs. Chez les femmes, des effets conjoints statistiquement significatifs étaient évidents entre le traitement hormonal et la consommation de phytoestrogènes. En particulier, une consommation élevée des lignans entérolactone et entérodiol et l'usage d'un traitement hormonal étaient associés à une réduction de 50 % (OR, 0,50; IC 95 %, 0,31-0,68; p = 0,04 pour l'interaction) du risque de cancer du poumon.

Conclusions Bien qu'il existe des limites et des inquiétudes concernant les études cas-témoins en matière d'alimentation et de cancer, ces données fournissent des éléments supplémentaires en faveur de preuves épidémiologiques limitées mais croissantes montrant que les phytoestrogènes sont associés à une diminution du risque de cancer du poumon. Une confirmation de ces observations est cependant nécessaire par des études prospectives à large échelle, reposant sur une hypothèse.

JAMA. 2005;294:1493-1504.








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