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  Vol. 294 No. 4, Novembre 2005 TABLE OF CONTENTS
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GÉNOTYPE DU RÉCEPTEUR BÊTA-2-ADRÉNERGIQUE ET SURVIE DES PATIENTS RECEVANT UN TRAITEMENT BÊTABLOQUANT DANS LES SUITES D'UN SYNDROME CORONAIRE AIGU

David E. Lanfear, MD; Philip G. Jones, MS; Sharon Marsh, PhD; Sharon Cresci, MD; Howard L. McLeod, PharmD; John A. Spertus, MD, MPH


RÉSUMÉ

Contexte Les données antérieures sont en faveur d'une association entre les polymorphismes des récepteurs bêta-1 et bêta-2-adrénergiques (ADRB1 et ADRB2) et les critères substitutifs de réponse au traitement par les bêtabloquants. Toutefois, aucune association entre ces polymorphismes et la mortalité n'a été démontrée.

Objectif Evaluer l'effet des génotypes ADRB1 Arg389Gly (1165 CG), Ser49Gly (145 AG) et ADRB2 Gly16Arg (46 GA), Gln27Glu (79 CG) sur la survie des patients ayant reçu une prescription de bêtabloquants à leur sortie de l'hôpital après un syndrome coronaire aigu (ACS).

Schéma, environnement et patients Etude prospective de cohorte chez 735 patients ayant un ACS admis dans deux centres médicaux de Kansas City, Missouri, entre mars 2001 et octobre 2002; 597 patients étaient sortis sous bêtabloquants.

Principal critère de jugement Délai ajusté sur une multivariance avant la survenue d'une mortalité à 3 ans de toutes causes.

Résultats Il y a eu 84 décès au cours du suivi. Il existait une association significative entre le génotype ADRB2 et la mortalité à 3 ans chez les patients recevant un traitement bêtabloquant. Pour le polymorphisme 79 CG, les taux de mortalité à 3 ans selon les courbes de Kaplan-Meier étaient respectivement de 16 % (35 décès), 11 % (27 décès) et 6 % (4 décès) pour les génotypes CC, CG et GG (p = 0,03; risques relatifs ajustés [AHR], 0,51 [intervalle de confiance à 95 % {IC}, 0,30-0,87] pour CG vs CC et 0,24 (IC 95 %, 0,09-0,68) pour GG vs CC, p = 0.004). Pour le polymorphisme ADRB2 46 GA, les estimations à 3 ans de Kaplan-Meier étaient respectivement de 10 % (17 décès), 10 % (28 décès) et 20 % (20 décès) pour les génotypes GG, GA et AA, (p = 0.005; AHR, 0,48 [IC 95 %, 0,27-0,86] pour GA vs AA et 0,44 [IC 95 %, 0,22-0,85] pour GG vs AA, p = 0,02). Aucune différence dans la mortalité entre les génotypes n'a été retrouvée chez les patients n'étant pas sortis sous bêtabloquants pour les polymorphismes 79 CG ou 46 GA (p = 0,98 et p = 0,49 respectivement). Le diplotype ADRB2 et les génotypes composés étaient prédictifs de la survie des patients traités par bêtabloquants (p = 0,04 et p = 0,002; AHR, 5,36 [IC 95 %, 1,83-15,69] et 2,41 [IC 95 %, 0,86-6,74] pour les homozygotes 46 A et hétérozygotes mélangés vs les homozygotes 79 G, respectivement). Aucune association des variants ADRB1 à la mortalité n'a été observée que ce soit dans les groupes bêtabloquants ou non.

Conclusions Les patients recevant un bêtabloquant après un syndrome coronaire aigu ont une survie différente selon les génotypes ADRB2. D'autres évaluations des bénéfices des bêtabloquants dans les groupes génotypiques à haut risque seront nécessaires.

JAMA. 2005;294:1526-1533.








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