Ce message apparaît peut-être en raison d'une inadaptation de votre moteur de recherché aux références internet requises. Comprenez la raison de l'apparition de ce message et ce que vous pouvez faire pour mieux connaître le site.


Recherche avancée

Institution: STANFORD Univ Med Center  | Mon compte | s'inscrire


  Vol. 294 No. 4, Novembre 2005 TABLE OF CONTENTS
  Résumés
 Cet Article
 •Version anglaise
 •Sauvegarder dans Citation Manager
 •Permissions
 Contenu en rapport
 •Articles similaires dans ce journal

ETUDE D'ÉVALUATION DE L'EFFICACITÉ DE LA CATHÉTÉRISATION DE L'ARTÈRE PULMONAIRE DANS L'INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE L'ESSAI ESCAPE

Les investigateurs ESCAPE et les coordinateurs de l'étude ESCAPE


RÉSUMÉ

Contexte Les cathéters dans l'artère pulmonaire (CAP) ont été utilisés pour guider le traitement dans de multiples contextes, mais des études récentes ont soulevé des questions sur le fait qu'ils pourraient augmenter la mortalité des patients hospitalisés.

Objectf Déterminer si l'utilisation des CAP est sûre et améliore le pronostic clinique des patients hospitalisés ayant une insuffisance cardiaque sévère symptomatique et récidivante.

Schéma, environnement et participants L'essai ESCAPE (Evaluation Study of Congestive Heart Failure and Pulmonary Artery Catheterization Effectiveness) était un essai randomisé et comparatif chez 433 patients dans 26 centres, menée entre le 18 janvier 2000 et le 17 novembre 2003. Les patients étaient assignés en vue de recevoir un traitement guidé par une évaluation clinique et un CAP ou une évaluation clinique seule. La cible dans les deux groupes était la résolution de la congestion clinique, avec des cibles additionnelles pour la CAP d'une pression capillaire pulmonaire de 15 mm Hg et une pression auriculaire droite de 8 mm Hg. Les traitements n'étaient pas spécifiés mais l'utilisation d'inotropes était explicitement déconseillée.

Principaux critères de jugement Le critère principal de jugement était le nombre de jours de survie en dehors de l'hôpital au cours des six premiers mois, avec comme critères secondaires l'effort, la qualité de vie, les modifications biochimiques et échocardiographiques.

Résultats La sévérité de la maladie était reflétée par les valeurs suivantes: fraction d'éjection ventriculaire gauche moyenne, 19 %; pression artérielle systolique, 106 mm Hg; natrémie, 137 mEq/l; urée sanguine, 35 mg/dl (12,40 mmol/l); et créatininémie, 1,5 mg/dl (132,6 µmol/l). Le traitement dans les deux groupes a permis une diminution marquée des symptômes, de pression veineuse jugulaire et des oedèmes. L'utilisation d'une CAP n'a pas modifié significativement le critère principal portant sur les jours de survie en dehors de l'hôpital au cours des six premiers mois (133 jours vs 135 jours; risque relatif [RR], 1.00 [intervalle de confiance à 95 % {CI}, 0,82-1,21]; p = 0,99), mortalité (43 patients [10 %] vs 38 patients [9 %]; rapport de cotes [OR], 1,26 [IC 95 %, 0,78-2,03]; p = 0,35), ou le nombre de jours d'hospitalisation (8.7 vs 8.3; RR, 1,04 [IC 95 %, 0,86-1,27]; p = 0,67). Les événements indésirables au cours de l'hospitalisation ont été plus fréquents chez les patients du groupe CAP (47 [21,9 %] vs 25 [11,5 %]; p = 0,04). Il n'y a pas eu de décès lié à la CAP et de différence pour la mortalité hospitalière à 30 jours (10 [4,7 %] vs 11 [5,0 %]; OR, 0,97 [IC 95 %, 0,38-2,22]; p = 0,97). La capacité d'effort et la qualité de vie se sont améliorées dans les deux groupes avec une tendance à une amélioration plus importante dans le groupe CAP, qui a atteint une significativité à tous les temps de mesure suivant la randomisation.

Conclusions Le traitement destiné à diminuer la surcharge volumique au cours d'une hospitalisation pour insuffisance cardiaque permet une amélioration marquée des signes et symptômes d'élévation de la pression de remplissage avec ou sans CAP. L'ajout d'une CAP à une évaluation clinique soigneuse augmente les effets indésirables anticipés, mais n'affecte pas la mortalité globale et l'hospitalisation. De futurs essais devraient explorer les évaluations non invasives avec des stratégies spécifiques de traitement pouvant être utilisées pour mieux adapter le traitement à la fois pour le temps de survie et la qualité de cette survie du point de vue du patient.

JAMA. 2005;294:1625-1633.








Accueil | Numéro Actuel | Numéros Précédents | Page du Patient | Le JAMA-français
Conditions d'utilisation | Politique de confidentialité | Contactez-nous (Anglais)
 
Copyright© 2005 American Medical Association. Tous Droits Réservés.