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  Vol. 297 No. 13, 4 avril 2007 TABLE OF CONTENTS
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Traitement hormonal substitutif et risque de maladie cardio-vasculaire selon l'âge et les années après la ménopause

Jacques E. Rossouw, MD; Ross L. Prentice, PhD; JoAnn E. Manson, MD, DrPH; LieLing Wu, MSc; David Barad, MD; Vanessa M. Barnabei, MD, PhD; Marcia Ko, MD; Andrea Z. LaCroix, PhD; Karen L. Margolis, MD; Marcia L. Stefanick, PhD


RÉSUMÉ

Contexte Le moment de l'instauration d'un traitement hormonal peut influencer son effet sur la maladie cardio-vasculaire.

Objectif Evaluer si les effets d'un traitement hormonal sur le risque de maladie cardio-vasculaire varient selon l'âge et les années après la ménopause.

Schéma, environnement et participants Analyse secondaire des essais comparatives et randomisés de la Women's Health Initiative (WHI) sur le traitement hormonal dans laquelle 10 739 femmes ménopausées ayant eu une hystérectomie étaient randomisées vers un traitement d'œstrogènes équins (EE) ou un placebo et 16 608 femmes ménopausées qui n'avaient pas eu d'hystérectomie randomisées vers un traitement comprenant EE plus acétate de médroxyprogestérone (EE+MPA) ou un placebo. Les femmes âgées de 50 à 79 ans avaient été incluses dans l'étude dans 40 centres cliniques américains entre septembre 1993 et octobre 1998.

Principaux critères de jugement Test statistique pour la tendance de l'effet du traitement hormonal sur la maladie coronarienne et les accidents vasculaires cérébraux en fonction des catégories d'âge et d'années suivant la ménopause dans les essais combinés.

Résultats Dans les essais combinés, il y a eu 396 cas de maladie coronarienne et 327 cas d'AVC dans le groupe traitement hormonal vs 379 cas de maladie coronarienne et 239 cas d'AVC dans le groupe placebo. Chez les femmes ayant moins de 10 ans après la ménopause, le risque relative (RR) de maladie coronarienne était de 0.76 (intervalle de confiance à 95% [IC], 0.50-1.16); de 10 à 19 ans, 1.10 (IC 95%, 0.84-1.45); et 20 ans ou plus, 1.28 (IC 95%, 1.03-1.58) (P pour la tendance =0.02). L'excès estimé de risque absolu de maladie coronarienne chez les femmes dans le délai de 10 années de ménopause était de -6 pour 10 000 personnes-années; pour les femmes ayant 10 à 19 ans depuis la ménopause, 4 pour 10 000 personnes-années et pour les femmes ayant 20 ans ou plus depuis le début de la ménopause, 17 pour 10 000 personnes-années. Pour le groupe d'âge allant de 50 à 59 ans, le RR de maladie coronarienne était de 0.93 (IC 95%, 0.65-1.33) et le risque absolu en excès de -2 pour 10 000 personnes-années; de 60 à 69 ans, 0.98 (IC 95%, 0.79-1.21) et de -1 pour 10 000 personnes-années; entre 70 et 79 ans, 1.26 (IC 95%, 1.00-1.59) et 19 pour 10 000 personnes-années (P pour la tendance =0.16). Le traitement hormonal a augmenté le risque d'AVC (RR, 1.32; IC 95%, 1.12-1.56). Le risque n'a pas varié significativement selon l'âge ou le moment de la ménopause. Il y a eu une tendance non significative pour les effets du traitement hormonal sur la mortalité totale plus favorable chez les femmes plus jeunes que chez les femmes plus âgées (RR de 0.70 pour 50-59 ans; 1.05 pour 60-69 ans, et 1.14 pour 70-79 ans; P pour la tendance =0.06).

Conclusions Les femmes qui commencent un traitement hormonal plus proche de la ménopause tendent à avoir une diminution du risque de maladie coronarienne comparées à une augmentation du risque de maladie coronarienne chez les femmes traitées plus à distance de la ménopause, mais cette tendance n'a pas atteint les critères de significativité statistique. Une tendance similaire non significative a été observée pour la mortalité totale mais le risque d'AVC a été élevé indépendamment des années après la ménopause. Ces données doivent être envisagées par rapport au traitement à court terme des symptômes de la ménopause.

JAMA. 2007;297:1465-1477








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