Ce message apparaît peut-être en raison d'une inadaptation de votre moteur de recherché aux références internet requises. Comprenez la raison de l'apparition de ce message et ce que vous pouvez faire pour mieux connaître le site.


Recherche avancée

Institution: STANFORD Univ Med Center  | Mon compte | s'inscrire


  Vol. 297 No. 18, 9 mai 2007 TABLE OF CONTENTS
  Résumés
 Cet Article
 •PDF
 •Version anglaise
 •Sauvegarder dans Citation Manager
 •Permissions
 Contenu en rapport
 •Articles similaires dans ce journal

Risque de lymphome non Hodgkinien et de pathologies lymphoprolifératives précurseurs chez les anciens combattants américains porteurs du virus de l'hépatite C

Thomas P. Giordano, MD, MPH; Louise Henderson, MSPH, PhD; Ola Landgren, MD, PhD; Elizabeth Y. Chiao, MD, MPH; Jennifer R. Kramer, PhD, MPH; Hashem El-Serag, MD, MPH; Eric A. Engels, MD, MPH


RÉSUMÉ

Contexte L'infection par le virus de l'hépatite C (HCV) provoque des cancers du foie et des cirrhoses et peut aussi accroître le risque d'autres tumeurs, en particulier de tumeurs malignes hématopoïétiques et de cancers thyroïdiens. Les études antérieures ont été trop limitées pour évaluer avec précision ces risques.

Objectifs Evaluer l'hypothèse que l'infection par le HCV est associée à une augmentation du risque d'affections malignes hématologiques, liées à des troubles lymphoprolifératifs, et au cancer de la thyroïde.

Schéma, environnement et patients Etude rétrospective de cohorte chez des anciens combattants suivis dans des institutions de santé entre 1997-2004, qui comprenaient 146 394 patients infectés par le HCV ayant eu au moins deux visites avec un code diagnostique d'infection par le HCV, et 572 293 patients non infectés par le HCV. Pour réunir la cohorte non infectée par le HCV, nous avons sélectionné de façon aléatoire jusqu'à 4 patients pour chaque patient infecté par le HCV pour tous les anciens combattants appariés pour l'âge, le sexe et la date et le type de consultation initiale (hospitalisé ou non). Les personnes atteintes par le virus VIH étaient exclues.

Principaux critères de jugement Risques de malignité hématopoïétiques, de maladies précurseurs associées lymphoprolifératives, et de cancer de la thyroïde, avec un ajustement sur les facteurs de sélection, la race, le moment du service militaire et l'utilisation des ressources médicales.

Résultats L'âge moyen (DS) des patients était de 52 (8) ans, et 97% étaient de sexe masculin. Les risques de lymphomes non hodgkiniens (n=1359), de macroglobulinémie de Waldenström (n=165), et de cryoglobulinémie (n=551) étaient augmentés par l'infection par le HCV (respectivement, risque relatif ajusté [RR], 1.28; intervalle de confiance à 95% [IC], 1.12-1.45; RR ajusté, 2.76; IC 95%, 2.01-3.79; RR ajusté, 3.98; IC 95%, 3.36-4.72). Nous n'avons trouvé aucun risqué significativement augmenté d'autres malignités hématologiques. Bien que le risque de thyroïdite soit légèrement augmenté, le risque de cancer de la thyroïde (n=320) ne l'était pas (RR ajusté, 0.72; IC 95%, 0.52-0.99). Les valeurs ajustées de P de lymphomes non hodgkiniens, de macroglobulinémie de Waldenström, de cryoglobulinémie, et de thyroïdite étaient toutes <0.0038, le seuil de Bonferroni de significativité statistique prenant en compte les comparaisons multiples.

Conclusions L'infection par le virus de l'hépatite C confère globalement une augmentation de 20% à 30% du risque de lymphome non-hodgkinien, et multiplie par 3 le risque de macroglobulinémie de Waldenström, un lymphome de faible grade. Les risques ont aussi été augmentés pour la cryoglobulinémie. Ces résultats sont en faveur d'un rôle étiologique du HCV dans la lymphoprolifération et dans les lymphomes non-hodgkiniens.

JAMA. 2007;297:2010-2017








Accueil | Numéro Actuel | Numéros Précédents | Page du Patient | Le JAMA-français
Conditions d'utilisation | Politique de confidentialité | Contactez-nous (Anglais)
 
Copyright© 2007 American Medical Association. Tous Droits Réservés.