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  Vol. 298 No. 3, 18 juillet 2007 TABLE OF CONTENTS
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Effet d'un régime riche en légumes, en fruits et en fibres, et pauvre en graisses, sur le pronostic après un traitement du cancer du sein

Étude randomisée WHEL (Women's Healthy Eating and Living)

John P. Pierce, PhD; Loki Natarajan, PhD; Bette J. Caan, DrPh; Barbara A. Parker, MD; E. Robert Greenberg, MD; Shirley W. Flatt, MS; Cheryl L. Rock, PhD, RD; Sheila Kealey, MPH; Wael K. Al-Delaimy, MD, PhD; Wayne A. Bardwell, PhD; Robert W. Carlson, MD; Jennifer A. Emond, MS; Susan Faerber, BA; Ellen B. Gold, PhD; Richard A. Hajek, PhD; Kathryn Hollenbach, PhD; Lovell A. Jones, PhD; Njeri Karanja, PhD; Lisa Madlensky, PhD; James Marshall, PhD; Vicky A. Newman, MS, RD; Cheryl Ritenbaugh, PhD, MPH; Cynthia A. Thomson, PhD; Linda Wasserman, MD, PhD; Marcia L. Stefanick, PhD


RÉSUMÉ

Contexte Il existe peu de données soutenant qu'un régime alimentaire riche en légumes, en fruits et en fibres, et pauvre en graisse totale peut avoir un impact sur la récidive du cancer du sein ou la survie.

Objectif Déterminer si une augmentation majeure de la consommation de légumes, de fruits et de fibres, parallèlement à une diminution de l'apport en graisses alimentaires, réduit le risque de récidive et de nouveau cancer du sein primaire, ainsi que la mortalité toutes causes confondues chez des femmes avec un cancer du sein précédemment traité au stade précoce.

Schéma, cadre et participants Étude contrôlée randomisée multicentrique sur le changement alimentaire, menée chez 3 088 femmes précédemment traitées pour un cancer du sein au stade précoce, âgées de 18 à 70 ans au moment du diagnostic. Les femmes ont été recrutées entre 1995 et 2000 et suivies jusqu'au 1er juin 2006.

Intervention Le groupe d'intervention (n = 1 537) a été aléatoirement assigné à recevoir un programme de conseils téléphoniques complété par des séances culinaires et des lettres d'information promouvant des objectifs quotidiens de 5 portions de légumes plus 500 ml de jus de légume; 3 portions de fruits; 30 g de fibres; et 15 % à 20 % d'apport énergétique en graisses. Le groupe de comparaison (n = 1 551) recevait des matériels imprimés décrivant le programme alimentaire « 5 par Jour ».

Principaux critères d'évaluation Survenue de cancer du sein invasif (récidive ou nouveau cancer primaire) ou décès toutes causes confondues.

Résultats À partir de régimes alimentaires initiaux comparables, une analyse d'imputation conservatrice a montré que le groupe d'intervention vs groupe de comparaison obtenait les différences statistiquement significatives suivantes, qui étaient soutenues pendant 4 ans: portions de légumes, +65 %; fruits, + 25%; fibres, +30 %, et apport énergétique en graisses, -13 %. Les concentrations plasmatiques de caroténoïde étaient mesurées pour valider les changements rapportés dans la consommation de fruits et légumes. Tout au long de l'étude, les femmes des deux groupes recevaient des soins cliniques similaires. Sur le suivi moyen de 7,3 ans, 256 femmes du groupe d'intervention (16,7 %) vs 262 du groupe de comparaison (16,9 %) ont présenté un cancer du sein invasif (risque relatif ajusté, 0,96; intervalle de confiance à 95 %, 0,80-1,14; p = 0,63), et 155 femmes du groupe d'intervention (10,1 %) vs 160 femmes du groupe de comparaison (10,3 %) sont décédées (risque relatif ajusté, 0,91; intervalle de confiance à 95 %, 0,72-1,15; p = 0,43). Aucune interaction significative n'a été observée entre le groupe de régime et les données démographiques, les caractéristiques de la tumeur initiale, le régime alimentaire initial, ou le traitement du cancer du sein.

Conclusion Parmi les femmes survivant d'un cancer du sein au stade précoce, l'adoption d'un régime à forte composante en légumes, fruits et fibres et à faible teneur en graisses n'a pas réduit la survenue de nouveau cancer du sein ou la mortalité pendant une période de suivi de 7,3 ans.

TrialRegistration clinicaltrials.govIdentifier:NCT00003787

JAMA. 2007;298(3):289-298


Affiliations des auteurs: Moores UCSD Cancer Center, University of California, San Diego, La Jolla; Kaiser Permanente Northern California, Division of Research, Oakland; Fred Hutchinson Cancer Research Center, Seattle, Washington; Stanford Comprehensive Cancer Center et Stanford Prevention Research Center, Stanford University, Stanford, California; Department of Family and Preventive Medicine, Division of Biostatistics, University of California, San Diego; Department of Public Health Sciences, University of California, Davis;M. D. Anderson Cancer Center, University of Texas, Houston; Center for Health Research, Portland, Oregon; Roswell Park Cancer Institute, Buffalo, NY; et Department of Family and Community Medicine et Arizona Cancer Center, Department of Nutritional Sciences, University of Arizona, Tucson.


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