Ce message apparaît peut-être en raison d'une inadaptation de votre moteur de recherché aux références internet requises. Comprenez la raison de l'apparition de ce message et ce que vous pouvez faire pour mieux connaître le site.


Recherche avancée

Institution: STANFORD Univ Med Center  | Mon compte | s'inscrire


  Vol. 289 No. 1, Janvier 2003 TABLE OF CONTENTS
  Articles
 Cet Article
 •PDF
 •Version anglaise
 •Sauvegarder dans Citation Manager
 •Permissions
 Contenu en rapport
 •Articles similaires dans ce journal

Cette patiente est-elle atteinte de cholécystite aiguë?

Robert L. Trowbridge, MD; Nicole K. Rutkowski, MD; Kaveh G. Shojania, MD

Affiliations des auteurs: Department of Medicine, University of California, San Francisco. Le Dr Trowbridge fait désormais partie du Maine Hospitalist Service, Main Medical center, Portland. Le Dr Rutkowski fait désormais partie du Department of Medicine, California Pacific Medical Center, San Francisco.

Auteur chargé de la correspondance et des tirés à part: Kaveh G. Shojania, MD, 533 Parnassus Ave, Room U137, UCSF Box 0120, San Francisco, CA 94143-0120 (e-mail: shojania{at}medicine.ucsf.edu). Rédacteurs en chef en charge de la partie Examen clinique rationnel: David L. Simel, MD, MHS, Durham Veterans Affairs Medical Center et Duke University Medical Center, Durham NC; Drummond Rennie, MD, rédacteur en chef adjoint, JAMA


RÉSUMÉ

Contexte Bien que peu de patients présentant une douleur abdominale aiguë se révèlent réellement porteurs d'une cholécystite, poser ou exclure le diagnostic de cholécystite est coûteux en termes de ressources diagnostiques.

Objectif Déterminer si certains aspects des antécédents, des examens cliniques ou des analyses biologiques de base permettent de clairement identifier les patients qui nécessitent des examens d'imagerie diagnostique afin de poser ou d'exclure le diagnostic de cholécystite aiguë.

Sources des données Recherche par voie électronique dans le Science Citation Index, Cochrane Library et dans les articles en langue anglaise, parus entre les mois de janvier 1966 et novembre 2000, et indexés dans MEDLINE. Nous avons également effectué des recherches manuelles dans l'Index Medicus pour la période 1950-1965, et étudié les références des articles et des bibliographies identifiés d'ouvrages importants dans les domaines des examens cliniques, de la chirurgie et de la gastroentérologie. Pour identifier les articles pertinents parus depuis que ces recherches détaillées ont été effectuées, nous en avons effectué de nouvelles dans MEDLINE en juillet 2002.

Choix des études Les études qui ont été incluses ont évalué le rôle des antécédents, des examens cliniques et (ou) des analyses biologiques chez des adultes présentant une douleur abdominale ou chez qui une cholécystite aiguë était suspectée. Les études devaient établir les données provenant d'un groupe de contrôle exempt de cholécystite aiguë. Les définitions acceptables de la cholécystite pouvaient provenir de sources chirurgicales, d'examens cliniques, d'une scintigraphie hépatique à l'acide iminodiacétique, d'une échographie du quadrant supérieur droit ou d'une évolution clinique compatible avec la cholécystite aiguë en l'absence d'arguments venant étayer un autre diagnostic. Les études traitant de cholécystites alithiasiques ont été incluses. Sur un total de 195 études, 17 remplissaient les critères d'inclusion.

Extraction des données Deux auteurs ont analysé de façon indépendante les données provenant des 17 études incluses. Les désaccords ont été tranchés par la discussion et par l'obtention d'un consensus avec un troisième auteur.

Synthèse des données Aucun critère clinique ou biologique n'est parvenu à obtenir un rapport de vraisemblance (RV) positif suffisamment élevé ou négatif suffisamment faible pour permettre de poser ou d'exclure le diagnostic de cholécystite aiguë. Parmi les exceptions possibles, on trouve le signe de Murphy (RV positif: 2,8; IC à 95 %: 0,8-8,6) et la sensibilité du quadrant supérieur droit (RV négatif: 0,4; IC à 95 %: 0,2-1,1) bien que, dans les deux cas, l'IC à 95 % inclue la valeur 1,0. Les données disponibles concernant les taux de confirmation diagnostique par laparotomie et les caractéristiques des investigations radiologiques pertinentes laissent penser que l'impression diagnostique de cholécystite aiguë a un RV positif de 25 à 30. Malheureusement, la littérature disponible ne permet pas d'identifier les combinaisons spécifiques de critères cliniques et biologiques qui expliquent probablement ce succès diagnostique.

Conclusions Aucun critère clinique ou analyse biologique isolé ne possède un poids suffisant pour établir ou exclure une cholécystite sans qu'il soit nécessaire d'avoir recours à des analyses complé-mentaires (par exemple échographie du quadrant supérieur droit). Les combinaisons de certains symptômes, signes et critères biologiques possèdent probablement un RV plus utile et confortent les impressions diagnostiques des médecins expérimentés. En attendant d'autres recherches permettant de caractériser les probabilités pré-tests associées aux différents tableaux cliniques, l'évaluation des patients qui présentent une douleur abdominale suggérant une cholécystite continuera à reposer sur la gestalt clinique et l'imagerie diagnostique.

JAMA. 2003;289:80-86.








Accueil | Numéro Actuel | Numéros Précédents | Page du Patient | Le JAMA-français
Conditions d'utilisation | Politique de confidentialité | Contactez-nous (Anglais)
 
Copyright© 2003 American Medical Association. Tous Droits Réservés.