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  Vol. 290 No. 1, Juillet 2003 TABLE OF CONTENTS
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RÉPONSE À LA VACCINATION ANTIVARIOLIQUE DES PERSONNES AYANT DES ANTÉCÉDENTS LOINTAINS DE VACCINATION

Sharon E. Frey, MD; Frances K. Newman, MS; Lihan Yan, MS; Robert B. Belshe, MD


RÉSUMÉ

Contexte Il existe un regain d'intérêt pour l'utilisation du vaccin antivariolique en raison des possibilités d'attaque terroriste avec des armes biologiques. Cet intérêt impliquerait de vacciner des professionnels de santé ayant déjà été vaccinés.

Objectif Evaluer l'utilisation d'un virus dilué de la vaccine pour vacciner des participants précédemment vaccinés (non-naïfs).

Schéma, environnement et participants Quatre-vingts participants (non-naïfs), âgés de 32 à 60 ans, ont été randomisés au sein d'une étude en simple aveugle pour recevoir des doses de vaccin antivariolique non diluées ou diluées (1:3,2, 1:10 ou 1:32). Un groupe comparatif, âgé de 18 à 31 ans, comprenant 10 participants naïfs de tout vaccin recevait de la vaccine non diluée. Les participants étaient inclus entre le 1er avril et le 15 mai 2002, dans l'unité du National Institute of Allergy and Infectious Diseases Vaccine and Treatment Evaluation à l'Université de Saint Louis, St Louis, Missouri.

Intervention Le vaccin antivariolique était administré par scarification en pratiquant 15 scarifications dans la région deltoïdienne du bras.

Critères principaux de jugement Présence d'une réaction majeure, définie par une lésion vésiculaire ou pustulaire ou zone d'induration palpable entourant une lésion centrale à la suite de la vaccination, et mesures de la réplication virale et du titre des anticorps.

Résultats La vaccination initiale a entraîné une réaction majeure chez 64 participants non-naïfs sur 80. Quatre-vingt-quinze pour cent ont eu des réactions majeures dans le groupe non dilué, 90 % à la dilution 1:3.2, 81 % à la dilution 1:10, et 52,6 % à la dilution 1:32. Tous les (n = 10) participants du groupe naïf ont eu des réactions majeures. Par rapport aux participants naïfs, les participants non-naïfs ont eu des lésions cutanées significativement plus petites (p = 0,04) et moins significativement moins d'incidence de fièvre (p = 0,02). Des anticorps préexistants étaient présents chez 76 des 80 participants non-naïfs. Les réponses des anticorps étaient significativement plus élevées et sont survenues plus vite chez les patients non-naïfs par rapport aux participants naïfs (p = 0,002 au 28e jour et p = 0,003 au 6e mois). Les participants naïfs ont eu une réplication virale au niveau du site de vaccination 2 à 6 jours plus longue et ont eu un pic moyen des titres viraux significativement plus élevé que les participants non-naïfs (p = 0,002).

Conclusions Les personnes précédemment vaccinées peuvent être revaccinées avec efficacité avec un vaccin antivariolique dilué (≤ 1:10). Un nombre moins important d'effets indésirables a été observé dans cette étude qui portait sur des participants non-naïfs par rapport aux événements survenus chez les participants naïfs, qui peuvent être dus à un phénomène de mémoire immunologique.

JAMA. 2003;289:3295-3299.








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