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  Vol. 291 No. 1, Janvier 2004 TABLE OF CONTENTS
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Discussion des erreurs médicales dans les conférences de morbi-mortalité

Edgar Pierluissi, MD; Melissa A. Fischer, MD, MA; Andre R. Campbell, MD; C. Seth Landefeld, MD


RÉSUMÉ

Contexte Les conférences de morbidité et de mortalité des programmes de résidanat sont destinées à discuter les événements indésirables et les erreurs avec pour objectif l'amélioration des soins du patient. On ne sait pas si les programmes de formation des résidents atteignent cet objectif.

Objectif Déterminer la fréquence à laquelle les présentations de cas au cours des conférences de morbimortalité incluent des événements indésirables et des erreurs et si ces erreurs sont discutées et attribuées une cause particulière.

Schéma, environnement et participants Enquête prospective menée par des observateurs, médecins formés, entre juillet 2000 et avril 2001 lors de 332 présentations de cas et discussions dans des conférences de morbi-mortalité en médecine interne (n = 100) et chirurgie (n = 232) dans 4 US hôpitaux académiques.

Critères principaux de jugement Fréquences de présentation des effets indésirables et des erreurs, discussion des erreurs et attribution de celles-ci.

Résultats En médecine interne, les conférences de morbi-mortalité, les présentations de cas et les discussions ont été trois fois plus longues que lors des conférences de chirurgie (34,1 minutes vs 11,7 minutes; P = 0,001), un temps plus long a été passé à écouter des orateurs invités (43,1% vs 0%; P < 0,001) et moins de temps a été consacré aux questions de l'auditoire (15,2% vs 36,6%; P <_0,001). Moins de présentations de cas en médecine interne concernaient des effets indésirables (37 [37%] vs 166 présentations de cas en chirurgie [72%]; P < 0,001) ou des erreurs ayant entraîné un événement indésirable (respectivement, 18 [18%] vs 98 [42%]; P = 0,001). Lorsqu'une erreur entraînait un événement indésirable, l'erreur était discuté en tant qu'erreur moins souvent en médecine interne (10 erreurs [48%] vs 85 erreurs en chirurgie [77%]; P = 0,02). Les erreurs ont été attribuées à une étiologie particulière moins souvent dans les conférences de médecine qu'en chirurgie (8 erreurs [38%] sur 21 en médecine vs 88 erreurs [79%] sur 112 en chirurgie; P < 0,001). Dans les discussions des cas comportant des erreurs, les maîtres de conférence à la fois en médecine interne et en chirurgie utilisaient peu fréquemment un langage clair pour signaler qu'une erreur avait été discutée et reconnaissaient peu fréquemment avoir fait une erreur.

Conclusions Nos observations remettent en question le fait de savoir si les événements indésirables ou les erreurs sont discutées systématiquement dans les programmes de formation en médecine interne. Bien que les événements indésirables et les erreurs aient fréquemment été discutés dans les cas chirurgicaux, les enseignants à la fois en chirurgie et en médecine interne manquent l'occasion de préciser l'erreur et d'utiliser un langue clair dans les discussions de celles-ci en reconnaissant leurs expériences personnelles.

JAMA. 2003;290:2838-2842.








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