Ce message apparaît peut-être en raison d'une inadaptation de votre moteur de recherché aux références internet requises. Comprenez la raison de l'apparition de ce message et ce que vous pouvez faire pour mieux connaître le site.


Recherche avancée

Institution: STANFORD Univ Med Center  | Mon compte | s'inscrire


  Vol. 291 No. 5, Mai 2004 TABLE OF CONTENTS
  Articles
 Cet Article
 •PDF
 •Version anglaise
 •Sauvegarder dans Citation Manager
 •Permissions
 Contenu en rapport
 •Articles similaires dans ce journal

Virus d'Epstein Barr et sclérose en plaques de l'enfant

Suad Alotaibi, MD; Julia Kennedy, MSc; Raymond Tellier, MD; Derek Stephens, MSc; Brenda Banwell, MD

Affiliations des auteurs: Department of Pediatrics Neurology, Al-Sabah Hospital, Shuwaikh, Kuwait et Paediatric Laboratory Medicine, Department of Paediatrics, Brain & Behavior, Population Health Sciences, The Hospital for Sick Children, University of Toronto, Toronto, Ontario.

Correspondance: Brenda Banwell, MD, Department of Paediatrics (Neurology), Paediatric Multiple Sclerosis Clinic, The Hospital for Sick Children, University of Toronto, 555 University Ave, Toronto, Ontario, Canada, M5G 1X8 (brenda.banwell{at}sickkids.ca).


RÉSUMÉ

Contexte Il a été posé comme postulat qu'une infection par un virus courant, en particulier le virus d'Epstein-Barr (EBV), pouvait contribuer au développement d'une sclérose en plaques (SEP). A ce jour, aucune étude virologique détaillée dans la SEP de l'enfant n'a été rapportée.

Objectif Evaluer si les enfants atteints de SEP sont plus souvent séropositifs pour l'EBV ou pour d'autres virus courants que des enfants bien portants appariés par l'âge.

Plan expérimental, cadre et patients Etude cas-témoins de sérologies virales effectuées sur échantillons de sérum recueillis entre mars 1994 et février 2003 chez 30 enfants atteints de SEP, 90 enfants témoins ayant consulté aux urgences et appariés aux enfants atteints de SEP dans un rapport 3/1, et 53 enfants témoins en bonne santé.

Principaux critères de jugement Nous avons recherché, dans les échantillons de sérum conservés, la présence d'anticorps de type IgG dirigés contre les antigènes de capside, les antigènes nucléaires et les antigènes précoces de l'EBV, et contre le cytomégalovirus, le parvovirus B19, l'Herpes Simplex virus et le virus de la varicelle et du zona.

Résultats Des preuves sérologiques d'une infection ancienne à EBV existaient chez 83 % des enfants atteints de SEP et chez 42 % des enfants des 2 groupes témoins (p < 0,001). Chez 5 enfants atteints de SEP, les sérologies étaient négatives pour les 3 antigènes d'EBV. Les enfants atteints de SEP avaient été exposés moins souvent à l'Herpes Simplex virus que les témoins (p = 0,003). Il n'y avait pas de différences dans les taux de séropositivités pour le CMV, le parvovirus B 19 et le virus de la varicelle et du zona entre les groupes SEP et témoins.

Conclusions Ces résultats suggèrent qu'il existe une association entre l'infection à EBV et la SEP de l'enfant.

JAMA. 2004;291:1875-1879.








Accueil | Numéro Actuel | Numéros Précédents | Page du Patient | Le JAMA-français
Conditions d'utilisation | Politique de confidentialité | Contactez-nous (Anglais)
 
Copyright© 2004 American Medical Association. Tous Droits Réservés.