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  Vol. 292 No. 3, Octobre 2004 TABLE OF CONTENTS
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Relation entre l'activité physique vs l'indice de masse corporelle et le diabète de type 2 chez les femmes

Amy R. Weinstein, MD, MPH; Howard D. Sesso, ScD, MPH; I. Min Lee, MBBS, ScD; Nancy R. Cook, ScD; JoAnn E. Manson, MD, DrPH; Julie E. Buring, ScD; J. Michael Gaziano, MD, MPH


RÉSUMÉ

Contexte L'inactivité physique et l'indice de masse corporelle (IMC) sont des facteurs indépendants reconnus de risque de développement d'un diabète de type 2; cependant, leur importance comparative et leur relation commune avec le diabète ne sont pas nettes.

Objectif Examiner les contributions relatives et l'association commune entre l'activité physique et l'IMC avec le diabète.

Schéma, environnement et participants Etude prospective de cohorte chez 37 878 femmes sans maladie cardio-vasculaire, cancer et diabète au cours d'un suivi moyen de 6,9 années. Le poids, la taille et les activités de loisir étaient rapportées lors de l'inclusion dans l'étude. Un poids normal se définissait par un IMC inférieur à 25; un surpoids, 25 à moins de 30; et une obésité, 30 ou plus. L'activité était définie par une dépense supérieure à plus de 1000 kcal par semaine lors des loisirs.

Principal critère de jugement Incidence du diabète de type 2, définie par un diagnostic spontanément rapporté de diabète.

Résultats Au cours du suivi, 1 361 nouveaux cas de diabète sont survenus. Individuellement, l'IMC et l'activité physique étaient des facteurs prédictifs significatifs de diabète incident. Par rapport à des individus de poids normal, le risque relatif multivarié ajusté (RR) était de 3,22 (intervalle de confiance à 95% [IC]: 2,69-3,87) chez les personnes ayant un surpoids et de 9,09 (IC 95 % CI: 7,62-10,8) chez les obèses. Pour l'activité globale (kilocalories par semaine), en comparaison d'un premier quartile le moins actif, le RR multivarié ajusté était de 0,91 (IC 95 %: 0,79-1,06) pour le second quartile: 0,86 (IC 95 %: 0,74-1,01) pour le troisième et de 0,82 (IC 95 %: 0,70-0,97) pour le quatrième (P pour la tendance = 0,01). Dans les analyses combinées, les participants ayant un surpoids et ceux obèses, actifs ou non, avaient des risques significativement élevés, par rapport aux individus actifs de poids normal. Les RR multivariés ajustés étaient de 1,15 (IC 95 %: 0,83-1,59) pour les personnes inactives de poids normal: 3,68 (IC 95 %: 2,63-5,15) pour les personnes actives en surpoids: 4,16 (IC 95 %: 3,05-5,66) pour les personnes inactives en surpoids: 11,5 (IC 95 %: 8,34-15,9) pour les personnes obèses actives et de 11,8 (IC 95 %: 8,75-16,0) pour les participants obèses inactifs.

Conclusions Bien que l'IMC et la sédentarité soient des facteurs prédictifs indépendants de nouveaux cas de diabète, l'importance de l'association avec l'IMC était plus élevée qu'avec l'activité physique dans les analyses combinées. Ces observations soulignent l'importance critique de l'adiposité comme facteur déterminant du diabète.

JAMA. 2004;292:1188-1194.








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