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  Vol. 293 No. 1, Janvier 2005 TABLE OF CONTENTS
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Ménopause et sensibilité hypothalamo-pituitaire aux estrogènes

Gerson Weiss, MD; Joan H. Skurnick, PhD; Laura T. Goldsmith, PhD; Nanette F. Santoro, MD; Susanna J. Park, MD


RÉSUMÉ

Contexte On pense que le début de la ménopause humaine est lié seulement à l'insuffisance ovarienne et à la déplétion en ovocytes. Cependant, les symptômes cliniques et certaines données récentes chez les femmes périménopausées suggèrent une implication du système nerveux central.

Objectif Déterminer si les modifications de la réponse hypothalamo-pituitaire aux mécanismes de feedback aux oestrogènes surviennent chez les femmes âgées encore en période reproductrice comme mécanisme du début de la ménopause.

Schéma, environnement et participants L'étude Study Women's Health Across the Nation (SWAN) est une étude descriptive multi-ethnique de cohorte sur la transition ménopausique menée chez 3 302 femmes dans 7 centres américains. Sur la sous-cohorte de 840 femmes qui participaient à l'étude Daily Hormone Study entre 1997 et 1999, 680 avaient des signes d'activité lutéale. Les 160 femmes restantes (19 %) n'avaient pas d'activité lutéale et font l'objet de ce rapport.

Principaux critères de jugement Taux urinaires quotidiens des métabolites des estrogènes et dela progestérone, LH et FSH.

Résultats Trois groupes de femmes ont été étudiées: celles ayant des augmentations des hormones avec un pic de LH, celles ayant une augmentation des hormones sans pic de LH et celles n'ayant aucun des deux. Il n'y avait pas de différence pour l'âge ou pour l'ethnie dans les trois groupes de femmes. Les femmes du 3ème groupe (pas d'augmentation) ont eu plus de symptômes ménopausiques (bouffées de chaleur) que les femmes des autres groupes ayant des augmentations des oestrogènes. Chez les femmes plus âgées toujours en âge de reproduction, l'existence fréquente de cycles anovulatoires avec des pics d'oestrogènes, équivalents à ceux qui entraînent une montée de la LH chez les femmes plus jeunes, mais sans apparition d'une montée de la LH, indique une insuffisance du feed-back positif des oestrogènes sur la sécrétion de LH. Dans les autres cycles anovulatoires, les taux d'oestrogènes en phase folliculaire n'ont pas abaissé la sécrétion de LH comme on le voit au cours des cycles des femmes plus jeunes, indiquant une diminution du feed-back négatif des oestrogènes sur la sécrétion de LH.

Conclusion Nos observations sont compatibles avec une insensibilité hypothalamo-pituitaire aux oestrogènes chez les femmes au moment de la périménopause.

JAMA. 2004;292:2991-2996.








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