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  Vol. 293 No. 3, Mars 2005 TABLE OF CONTENTS
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Comparaison du ximélagatran et d'un traitement par héparine de bas poids moléculaire et warfarine dans la thrombose veineuse profonde

Un essai randomisé

Jean-Noel Fiessinger, MD; Menno V. Huisman, MD; Bruce L. Davidson, MD; Henri Bounameaux, MD; Charles W. Francis, MD; Henry Eriksson, MD; Torbjörn Lundström, MD; Scott D. Berkowitz, MD; Per Nyström, MSc; Mona Thorsén, BSc; Jeffrey S. Ginsberg, MD; Pour les investigateurs de l'étude THRIVE

Affiliations des auteurs: Department of Vascular Medicine, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris, France; Department of General Internal Medicine, Leiden University Medical Center, Leiden, the Netherlands; Swedish Medical Center and University of Washington School of Medicine, Seattle; Department of Internal Medicine, University Hospital of Geneva, Geneva, Switzerland; Department of Medicine, University of Rochester, Rochester, NY; Department of Medicine, Sahlgrenska University Hospital/Östra, Göteborg, Sweden; Astra- Zeneca Research and Development Mölndal, Mölndal, Sweden; Department of Clinical Development, AstraZeneca LP, Wilmington, Del and Department of Medicine, McMaster University, Hamilton, Ontario.

Correspondance: Menno V. Huisman, MD, Department of General Internal Medicine, Leiden University Medical Center, Room C1 R43,POBox 9600, 2300 RC Leiden, the Netherlands (m.v.huisman{at}lumc.nl).


RÉSUMÉ

Contexte Le ximélagatran est un inhibiteur direct de la thrombine, actif par voie orale, à court délai d'action. Son effet antithrombotique est prévisible; il pourrait représenter un autre choix thérapeutique simple dans la prise en charge standard actuelle de la maladie thrombo-embolique veineuse récente.

Objectif Comparer l'efficacité et la sûreté du ximélagatran à celles du traitement de référence par énoxaparine/warfarine dans la prévention des récidives thrombo-emboliques veineuses.

Schéma, contexte, et patients Essai de non infériorité, randomisé, en double insu, conduit chez 2 489 patients avec une thrombose veineuse profonde récente, dont un tiers environ avait une embolie pulmonaire concomitante. Cette étude THRIVE (Thrombin Inhibitor in Venous Thromboembolism) a été réalisée, entre septembre 2000 et décembre 2002, dans 279 centres de 28 pays.

Interventions Les patients recevaient après randomisation, 6 mois de traitement soit par le ximélagatran per os à raison de 36 mg deux fois par jour, soit par l'énoxaparine sous-cutanée (1 mg/kg deux fois par jour) durant 5 à 20 jours, relayée par la warfarine avec un INR (international normalized ratio) cible compris entre 2,0 et 3,0.

Critères de jugement principaux Récidives de thrombo-embolie veineuse, saignements et mortalité.

Résultats Une récidive thrombo-embolique veineuse a été observée chez 26 des 1 240 patients traités par le ximélagatran (soit un risque cumulé estimé à 2,1 %) et 24 des 1 249 patients traités avec le schéma énoxaparine/warfarine (2,0 %). La différence absolue entre le ximélagatran et le schéma énoxaparine/warfarine est de 0,2 % (intervalle de confiance [IC], de -1,0 % à 1,3 %). Ce résultat répond au critère prédéfini de non infériorité. Les taux correspondants de saignements majeurs ont été de 1,3 % et 2,2 % (différence, -1,0 %; IC à 95 %, -2,1 % à 0,1 %) et ceux de la mortalité de 2,3 % et 3,4 % (différence, -1,1 %; IC à 95 %, -2,4 % à 0,2 %). Le taux d'alanine aminotranférase s'est élevé au-delà du triple de la limite supérieure de la normale chez 119 patients (9,6 %) et 25 patients (2,0 %) respectivement sous ximélagatran et énoxaparine/warfarine. L' augmentation enzymatique est restée en général asymptômatique. Une analyse rétrospective des événements indésirables rapportés localement a mis en évidence un taux plus élevé d'événements coronariens graves sous ximélagatran (10/1 240 patients) que sous énoxaparine/warfarine (1/1 249 patients).

Conclusions Le ximélagatran, administré par voie orale à dose fixe, sans surveillance de la coagulation, s'est révélé aussi efficace que le schéma énoxaparine/warfarine pour le traitement de la thrombose veineuse profonde avec ou sans embolie pulmonaire. L'incidence des saignements a été faible et semblable dans les deux groupes. L'augmentation des enzymes hépatiques, à 9,6 % sous ximélagatran, impose une surveillance régulière. Enfin il est nécessaire d'évaluer de façon prospective par des études ultérieures la survenue d'événements coronariens.

JAMA. 2005;293:681-689.



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