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  Vol. 293 No. 3, Mars 2005 TABLE OF CONTENTS
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COMPARAISON DU XIMÉLAGATRAN ET D'UN TRAITEMENT PAR HÉPARINE DE BAS POIDS MOLÉCULAIRE ET WARFARINE DANS LA THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE

UN ESSAI RANDOMISÉ

Jean-Noël Fiessinger, MD; Menno V. Huisman, MD; Bruce L. Davidson, MD; Henri Bounameaux, MD; Charles W. Francis, MD; Henry Eriksson, MD; Torbjörn Lundström, MD; Scott D. Berkowitz, MD; Per Nyström, MSc; Mona Thorsén, BSc; Jeffrey S. Ginsberg, MD; pour les investigateurs de l'étude THRIVE


RÉSUMÉ

Contexte Le ximélagatran est un inhibiteur direct de la thrombine, actif par voie orale, à court délai d'action. Son effet antithrombotique est prévisible; il pourrait représenter un autre choix thérapeutique simple dans la prise en charge standard actuelle de la maladie thrombo-embolique veineuse récente. Objectif Comparer l'efficacité et la sûreté du ximélagatran à celles du traitement de référence par énoxaparine/warfarine dans la prévention des récidives thrombo-emboliques veineuses.

Schéma, contexte, et patients Essai de non infériorité, randomisé, en double insu, conduit chez 2489 patients avec une thrombose veineuse profonde récente, dont un tiers environ avait une embolie pulmonaire concomitante. Cette étude THRIVE (Thrombin Inhibitor in Venous Thromboembolism) a été réalisée, entre septembre 2000 et décembre 2002, dans 279 centres de 28 pays.

Interventions Les patients recevaient après randomisation, 6 mois de traitement soit par le ximélagatran per os à raison de 36 mg deux fois par jour, soit par l'énoxaparine sous-cutanée (1 mg/kg deux fois par jour) durant 5 à 20 jours, relayée par la warfarine avec un INR (international normalized ratio) cible compris entre 2,0 et 3,0.

Critères de jugement principaux Récidives de thrombo-embolie veineuse, saignements et mortalité.

Résultats Une récidive thrombo-embolique veineuse a été observée chez 26 des 1240 patients traités par le ximélagatran (soit un risque cumulé estimé à 2,1 %) et 24 des 1249 patients traités avec le schéma énoxaparine/warfarine (2,0 %). La différence absolue entre le ximélagatran et le schéma énoxaparine/warfarine est de 0,2 % (intervalle de confiance [IC], de -1,0 % à 1,3 %). Ce résultat répond au critère prédéfini de non infériorité. Les taux correspondants de saignements majeurs ont été de 1,3 % et 2,2 % (différence, -1,0 %; IC à 95 %, -2,1 % à 0,1 %) et ceux de la mortalité de 2,3 % et 3,4 % (différence, -1,1 %; IC à 95 %, -2,4 % à 0,2 %). Le taux d'alanine aminotranférase s'est élevé au-delà du triple de la limite supérieure de la normale chez 119 patients (9,6 %) et 25 patients (2,0 %) respectivement sous ximélagatran et énoxaparine/warfarine. L'augmentation enzymatique est restée en général asymptômatique. Une analyse rétrospective des événements indésirables rapportés localement a mis en évidence un taux plus élevé d'événements coronariens graves sous ximélagatran (10/1240 patients) que sous énoxaparine/warfarine (1/1249 patients).

Conclusions Le ximélagatran, administré par voie orale à dose fixe, sans surveillance de la coagulation, s'est révélé aussi efficace que le schéma énoxaparine/warfarine pour le traitement de la thrombose veineuse profonde avec ou sans embolie pulmonaire. L'incidence des saignements a été faible et semblable dans les deux groupes. L'augmentation des enzymes hépatiques, à 9,6 % sous ximélagatran, impose une surveillance régulière. Enfin il est nécessaire d'évaluer de façon prospective par des études ultérieures la survenue d'événements coronariens.

JAMA. 2005;293:681-689.



ARTICLE EN RAPPORT

Comparaison du ximélagatran et d'un traitement par héparine de bas poids moléculaire et warfarine dans la thrombose veineuse profonde: Un essai randomisé
Jean-Noel Fiessinger, Menno V. Huisman, Bruce L. Davidson, Henri Bounameaux, Charles W. Francis, Henry Eriksson, Torbjörn Lundström, Scott D. Berkowitz, Per Nyström, Mona Thorsén, Jeffrey S. Ginsberg, et Pour les investigateurs de l'étude THRIVE
JAMA. 2005;293:158-166.
Résumé  






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