Ce message apparaît peut-être en raison d'une inadaptation de votre moteur de recherché aux références internet requises. Comprenez la raison de l'apparition de ce message et ce que vous pouvez faire pour mieux connaître le site.


Recherche avancée

Institution: STANFORD Univ Med Center  | Mon compte | s'inscrire


  Vol. 293 No. 5, Mai 2005 TABLE OF CONTENTS
  Résumés
 Cet Article
 •Version anglaise
 •Sauvegarder dans Citation Manager
 •Permissions
 Contenu en rapport
 •Articles similaires dans ce journal

Risque de mortalité cardio-vasculaire dans les maladies rénales chroniques

Comparaison des facteurs traditionnels et des nouveaux facteurs de risque

Michael G. Shlipak, MD, MPH; Linda F. Fried, MD, MPH; Mary Cushman, MD, MPH; Teri A. Manolio, MD, PhD; Do Peterson, MS; Catherine Stehman-Breen, MD, MS; Anthony Bleyer, MD; Anne Newman, MD, MPH; David Siscovick, MD, MPH; Bruce Psaty, MD, PhD


RÉSUMÉ

Contexte Les personnes âgées atteintes d'une maladie rénale chronique ont un risque substantiel de mortalité cardio-vasculaire, mais l'importance relative des facteurs de risque traditionnels et des nouveaux facteurs de risque n'est pas connue.

Objectif Comparer les facteurs de risque traditionnel et les nouveaux facteurs de risque en tant que facteurs prédictifs de mortalité cardio-vasculaire.

Schéma, environnement et patients Au total, 5 808 personnes vivant au sein de la communauté, âgés de 65 ans ou plus dans 4 communautés des Etats-Unis ont participé à la cohorte Cardiovascular Health Study. Les participants étaient initialement recrutés entre 1989 et juin 1990; 687 participants noirs supplémentaires ont été recrutés en 1992-1993. La durée moyenne du suivi de cette étude longitudinale a été de 8,6 ans.

Principaux critères de jugement Mortalité cardio-vasculaire chez ceux ayant ou n'ayant pas de maladie rénale chronique. Une maladie rénale chronique était définie par un taux estimé de filtration glomérulaire inférieure à 60 ml/min par 1,73 m2.

Résultats Chez les participants, 1249 (22%) avaient une maladie rénale chronique initialement. La fréquence du risque de mortalité cardio-vasculaire était de 32 décès/1000 personnes-années chez ceux ayant une maladie rénale chronique vs 16/1000 personnes-années chez ceux sans maladie rénale chronique. Dans les analyses multivariées, le diabète, une hypertension artérielle systolique, le tabagisme, une faible activité physique, l'absence de consommation d'alcool et une hypertrophie du ventricule gauche étaient des facteurs de mortalité cardio-vasculaire chez les personnes ayant une maladie rénale chronique (toutes les valeurs de P < 0,05). Parmi les nouveaux facteurs de risque, seules les valeurs logarithmiques de la protéine C réactive (P = 0,05) et de l'interleukine 6 (P < 0,001) étaient associées au pronostic comme facteurs prédictifs linéaires. Les facteurs de risque traditionnels étaient associés aux augmentations les plus importantes en valeur absolue de décès cardio-vasculaire chez les personnes ayant une maladie rénale chronique: pour l'hypertrophie ventriculaire gauche, il y avait 25 décès pour 1000 personnes-années; pour un tabagisme actuel, 20 pour 1000 personnes-années; pour la sédentarité, 15 pour 1000 personnes-années; pour une hypertension artérielle systolique, 14 pour 1000 personnes-années; pour le diabète, 14 pour 1000 personnes-années; et pour la non consommation d'alcool, 11 pour 1000 personnes-années vs 5 décès pour 1000 personnes-années chez ceux ayant une augmentation de la protéine C réactive et 5 pour 1000 personnes-années chez ceux ayant une augmentation des taux d'interleukine 6. Une analyse ROC a trouvé que les facteurs de risque traditionnels avaient une aire sous la courbe de 0,73 (intervalle de confiance à 95%, 0,70-0,77) chez ceux ayant une maladie rénale chronique. L'addition de nouveaux facteurs de risque augmentait seulement l'aire sous la courbe à 0,74 (intervalle de confiance à 95%, 0,71-0,78; P pour le différence = 0,15).

Conclusions Les facteurs de risque cardio-vasculaires traditionnels ont des associations plus importantes avec la mortalité cardio-vasculaire que les nouveaux facteurs de risque chez les personnes âgées atteintes de maladie rénale chronique. Les recherches futures devraient explorer si une intervention intensive sur l'hygiène de vie chez les patients ayant une maladie rénale chronique peut diminuer ce risque cardio-vasculaire substantiel.

JAMA. 2005;293:1737-1745.








Accueil | Numéro Actuel | Numéros Précédents | Page du Patient | Le JAMA-français
Conditions d'utilisation | Politique de confidentialité | Contactez-nous (Anglais)
 
Copyright© 2005 American Medical Association. Tous Droits Réservés.