Monsieur X est âgé de 57 ans. Il présente une
hypertension connue depuis 6 ans, actuellement contrôlée sous une
association thérapeutique inhibiteur de l'enzyme de conversion de
l'angio-tensine-diurétique. À l'occasion d'un contrôle de
routine, le dosage de ses lipides plasmatiques a mis en évidence un
taux de LDL cholestérol à 2,17 g/l, avec un HDL
cholestérol égal à 0,35 g/l.
Son médecin lui conseille en premier lieu un régime
hygiéno-diététique visant à diminuer les graisses
saturées et s'accompagnant d'un programme d'exercices
réguliers.
Revu quelques mois plus tard, après un régime
diététique et un programme d'exercices suivis, le dosage du
cholestérol met en évidence un LDL cholestérol à
1,98 g/l avec une persistance du HDL cholestérol au-dessous de 0,40
g/l.
Son médecin lui prescrit alors un traitement à base de
pravastatine à raison de 20 mg/jour et lui confirme les conseils
précédemment prodigués.
Il revient peu de temps après en se plaignant d'une faiblesse
musculaire inhabituelle.
Le dosage des LDL du cholestérol montre des valeurs à 1,39
g/l et des CPK normales.
Quelle conduite tenir devant ce patient porteur de plusieurs facteurs de
risque et dont le LDL cholestérol est toujours non
contrôlé par rapport aux valeurs cibles?