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  Vol. 295 No. 4, Avril 2006 TABLE OF CONTENTS
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Influence des oestrogènes sur la migraine

Revue systématique

Jan Lewis Brandes, MD


RÉSUMÉ

Contexte Si la migraine cataméniale (ou migraine menstruelle) touche environ 50 % à 60 % des femmes migraineuses, nos connaissances sur le rôle des hormones, en particulier des oestrogènes, dans cette affection semblent incomplètes.

Objectif Effectuer une revue systématique afin de déterminer le rôle des hormones dans la migraine menstruelle.

Acquisition des données Nous avons recherché des articles, publiés en langue anglaise, dans les bases de données MEDLINE (de janvier 1966 au 1er septembre 2005) et EMBASE section Pharmacologie (de janvier 1991 au 1er septembre 2005), en utilisant les mots-clés suivants: migraine (migraine), estrogen (œstrogènes), menstrual migraine (migraine menstruelle), pure menstrual migraine (migraine menstruelle pure), true menstrual migraine (migraine menstruelle vraie), mens-trually-associated migraine (migraine associée aux règles), menstrually-related migraine (migraine liée aux règles), pregnancy (grossesse), breast-feeding (allaitement maternel), perimenopause (périménopause), menopause (ménopause), nitric oxide (monoxyde d'azote) et estrogen receptors (récepteurs aux oestrogènes). Au total, nous avons étudié la pertinence, la rigueur scientifique et les possibilités de généralisation de 643 articles. Nous avons revu la bibliographie de chaque article pertinent afin d'identifier d'autres sources de données en rapport avec notre sujet.

Synthèse des données L'influence des oestrogènes sur la migraine est manifeste, la prévalence de l'affection étant chez la femme 3 fois plus élevée que chez l'homme et son incidence présentant des variations notables en fonction des différentes étapes de la vie génitale de la femme. Comparées à celles survenant à d'autres moments du cycle, les crises migraineuses menstruelles sont habituellement plus résistantes aux traitements; elles ne sont généralement pas associées à une aura; elles ont une durée plus longue; et elles sont associées à une gêne fonctionnelle plus marquée. Des données biochimiques et génétiques suggèrent que les oestrogènes jouent un rôle à la fois central et périphérique dans la physiopathologie de la migraine menstruelle et qu'ils ont des interactions potentielles avec des circuits excitateurs, en particulier avec des voies sérotoninergiques. Les données concernant l'utilisation d'oestrogènes en traitement préventif de la migraine menstruelle ne sont pas concordantes. Les agonistes des récepteurs à la sérotonine (triptans) apportent un soulagement de la douleur en aigu et peuvent également jouer un rôle dans la prévention.

Conclusions Il existe des données épidémiologiques, physiopathologiques et cliniques qui relient oestrogènes et migraine. Les triptans semblent pouvoir calmer la douleur en aigu et peuvent peutêtre également être utiles à titre préventif. Il serait bon d'avoir des algorithmes de traitement clairs, ciblés et basés sur des données scientifiques pour aider les généralistes, les neurologues et les gyné-cologues à traiter cette pathologie courante.

JAMA. 2006;295:1824-1830.


Affiliations de l'auteur: Department of Neurology, Vanderbilt University School of Medicine, Nashville, Tenn; et Nashville Neuroscience Group.







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