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  Vol. 296 No. 2, 12 Juillet 2006 TABLE OF CONTENTS
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MODIFICATION PONDÉRALE CHEZ L'ADULTE ET RISQUE DE CANCER DU SEIN APRéS LA MÉNOPAUSE

A. Heather Eliassen; Graham A. Colditz; Bernard Rosner; Walter C. Willett; Susan E. Hankinson


RÉSUMÉ

Contexte Les hormones endogènes sont la cause primaire de cancer du sein. L'adiposité affecte les hormones circulantes, en particulier chez les femmes ménopausées et peut être un facteur de risque modifiable de cancer du sein.

Objectif Evaluer les associations entre la modification pondérale chez l'adulte depuis l'âge de 18 ans et après la ménopause et le risque de cancer du sein chez des femmes ménopausées.

Schéma, environnement et participants Etude prospective de cohorte issue de la Nurses'Health Study. Au total, 87143 femmes ménopausées, âgées de 30 à 55 ans sans cancer, ont été suivies pendant 26 ans (1976-2002) pour évaluer leur modification pondérale depuis l'âge de 18 ans. La modification après la ménopause a été évaluée chez 49514 femmes suivies pendant 24 ans.

Principal critère de jugement Incidence du cancer du sein invasif.

Résultats Globalement, 4393 cas de cancer du sein invasif ont été enregistrés. Par rapport à celles ayant conservé un poids constant, les femmes qui avaient pris 25 kg ou plus depuis l'âge de 18 ans avaient une augmentation du risque de cancer du sein (risque relatif [RR], 1,45; intervalle de confiance à 95 % [IC], 1,27-1,66; p < 0,001 pour la tendance), avec une forte association chez les femmes qui n'avaient jamais pris d'hormones après la ménopause (RR, 1,98; IC 95 %, 1,55-2,53). Par rapport à un poids resté constant, les femmes qui avaient pris 10 kg ou plus après la ménopause avaient une augmentation du risque de cancer du sein (RR, 1,18; IC 95 %, 1,03-1,35; p = 0,002 pour la tendance). Les femmes qui n'avaient jamais utilisé d'hormones après la ménopause, perdu 10 kg ou plus après la ménopause et conservé leur poids présentaient un risque plus faible que celles qui avaient conservé le même poids (RR, 0,43; IC 95 %, 0,21-0,86; p = 0,01 pour la tendance liée à la perte pondérale). Globalement, 15,0 % (IC 95 %, 12,8 %-17,4 %) des cas de cancer du sein au sein de cette population peuvent être attribués à une prise pondérale de 2 kg ou plus après l'âge de 18 ans et 4,4 % (IC 95 %, 3,6 %-5,5 %) étaient attribuables à un gain pondéral de 2 kg ou plus après la ménopause. Chez les femmes qui n'avaient utilisé pas d'hormones après la ménopause, les risques attribuables dans cette population étaient de 24,2 % (IC 95 %, 19,8 %-29,1 %) pour un gain de poids après l'âge de 18 ans et de 7,6 % (IC 95 %, 5,9 %-9,7 %) pour un gain de poids après la ménopause.

Conclusions Ces données suggèrent qu'un gain pondéral au cours de la vie adulte, en particulier après la ménopause, augmente le risque de cancer du sein chez les femmes ménopausées, tandis que la perte de poids après la ménopause est associée à une diminution du risque de cancer du sein. En conséquence, en plus des bénéfices connus d'un poids équilibré, nos résultats plaident en faveur d'une autre raison chez les femmes approchant la ménopause pour conserver leur poids ou en perdre, si nécessaire.

JAMA. 2006;296:193-201.








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