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  Vol. 298 No. 18, 14 novembre 2007 TABLE OF CONTENTS
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Evaluation longitudinale de la santé mentale chez les soldats du contingent actif et de réserve revenant de la guerre en Irak

Charles S. Milliken, MD; Jennifer L. Auchterlonie, MS; Charles W. Hoge, MD


RÉSUMÉ

Contexte Pour permettre une identification précoce des problèmes de santé mentale chez les vétérans, le Ministère de la Défense a mis en place un dépistage à l'échelle d'une population lors de deux périodes, immédiatement à leur retour après leur déploiement et 3 à 6 mois plus tard. Un article antérieur uniquement centré sur le dépistage initial avait probablement sous-estimé le poids sur la santé mentale.

Objectif Mesurer les besoins de santé mentale des soldats revenant d'Irak et l'association du dépistage avec l'utilisation des soins de santé mentale.

Schéma, environnement et participants Etude de population, longitudinale, descriptive sur une cohorte initiale importante de 88 235 soldats américains revenant d'Irak ayant rempli à la fois le Post-Deployment Health Assessment (PDHA) et un Post-Deployment Health Re-Assessment (PDHRA), avec un intervalle médian de temps de 6 mois entre les deux évaluations.

Principaux critères de jugement Dépistage positif pour le stress post-traumatique (PTSD), la dépression majeure, l'abus d'alcool ou d'autres problèmes mentaux; être orienté et avoir utilisé des services de santé mentale.

Résultats Les soldats ont rapporté plus d'un problème de santé mentale et ont été orientés à des fréquences plus significatives lors de la PDHRA que lors de la PDHA. En se basant sur le dépistage combiné, les praticiens ont mis en évidence que 20.3% des soldats d'active et 42.4% des soldats de réserve avaient besoin de soins mentaux. Les inquiétudes concernant les conflits interpersonnels avaient été multipliées par 4. Les soldats ont rapporté avec plus de fréquence des problèmes d'alcool, mais très peu avaient été référés vers un traitement de l'alcoolisme. La plupart des soldats ayant utilisé des services de santé mentale n'avaient pas été référés, même si la majorité avait eu accès aux soins dans les 30 jours suivant le dépistage. Bien que les soldats aient eu plus de probabilité de rapporter un PTSD lors de la PDHRA que lors de la PDHA, 49% à 59% de ceux qui avaient des symptômes de PTSD mis en évidence lors de la PDHA s'étaient améliorés au moment où ils ont commencé la PDHRA. Il n'y a pas eu de relation directe entre le fait d'être référé ou traité et l'amélioration des symptômes.

Conclusions Un nouveau dépistage des soldats plusieurs mois après leur retour d'Irak a mis à jour l'existence d'une large cohorte manquante lors du dépistage initial. Le lourd fardeau clinique récemment rapporté chez les anciens combattants se présentant dans les centres des VA (Anciens combattants) semble exister des mois après leur retour à domicile, soulignant le besoin d'améliorer les soins mentaux chez les militaires au cours de cette période. L'augmentation des problèmes relationnels souligne un manque de services destinés aux membres de la famille. Les soldats de réserve retournés à un statut civil étaient référés avec une plus grande fréquence lors de la PDHRA, ce qui peut refléter leurs préoccupations sur la couverture de leurs problèmes actuels de santé. Une absence de confidentialité peut empêcher les soldats ayant des problèmes d'alcool d'accéder à un traitement. Dans le contexte d'un système surchargé de soins, l'efficacité du dépistage de la population en termes de santé mentale a été difficile à réaliser avec certitude.

JAMA. 2007;298(18):2141-2148


Affiliations des auteurs: Division of Psychiatry and Neuroscience, Walter Reed Army Institute of Research, US Army Medical Research and Materiel Command and Army Medical Surveillance Activity, US Army Center for Health Promotion and Preventive Medicine, Silver Spring, Maryland.


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JAMA. 2007;298:2107.
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