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  Vol. 298 No. 20, 28 novembre 2007 TABLE OF CONTENTS
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Fractures par traumatisme violent et faible densité minérale osseuse chez les femmes et les hommes âgés

Dawn C. Mackey; Li-Yung Lui; Peggy M. Cawthon; Douglas C. Bauer; Michael C. Nevitt; Jane A. Cauley; Teresa A. Hillier; Cora E. Lewis; Elizabeth Barrett-Connor; Steven R. Cummings; Pour les Groupes de recherche Study of Osteoporotic Fractures (SOF) and Osteoporotic Fractures in Men Study (MrOS)


RÉSUMÉ

Contexte On pense généralement que les fractures provenant de traumatismes violents ne sont pas de nature ostéoporotique; toutefois, cette hypothèse n'a pas été évaluée de façon prospective.

Objectif Evaluer l'association entre densité minérale osseuse (DMO) et fracture par traumatisme violent et les fractures ultérieures chez des femmes et hommes âgés.

Schéma, environnement et participants Deux études américaines prospectives de cohorte chez des adultes vivant au sein de la communauté, âgés de 65 ans ou plus provenant de régions géographiques diverses. Le Study of Osteoporotic Fractures a suivi 8022 femmes pendant 9.1 ans (1988-2006). La Osteoporotic Fractures in Men Study a suivi 5995 hommes pendant 5.1 ans (2000-2007).

Principaux critères de jugement La densité minérale osseuse de la hanche et du rachis a été évaluée par absorptiométrie par rayons X à double énergie. Les nouvelles fractures incidentes n'impliquant pas le rachis étaient confirmées par un rapport radiologique. Les fractures étaient classées, sans connaissance de la DMO, comme traumatisme violent (due à un accident de voiture ou à des chutes de plus de la hauteur de la taille) ou comme faible traumatisme (due à des chutes de la hauteur de la taille et à des traumatismes moins sévères).

Résultats Globalement, 264 femmes et 94 hommes ont eu une fracture initiale par traumatisme violent et 3211 femmes et 346 hommes ont eu une fracture initiale due à un faible traumatisme. Chez les femmes, chaque réduction d'une DS de la DMO de la hanche était associée à une augmentation du risque de fracture par traumatisme violent (risque relatif multivarié [RR], 1.45; intervalle de confiance à 95% [IC], 1.23-1.72) et de fracture due à un traumatisme mineur (RR, 1.49; IC 95%, 1.42-1.57). Les résultats étaient consistants chez les hommes (RR de fracture par traumatisme violent, 1.54; IC 95%, 1.20-1.96; RR de fracture par faible traumatisme, 1.69; IC 95%, 1.49-1.91). Le risque de fracture ultérieure était de 34% (IC 95%, 7%-67%) plus élevé chez les femmes ayant eu des fractures initiales dues à des traumatismes violents et de 31% (IC 95%, 20%-43%) plus élevé chez les femmes ayant eu une fracture initiale due à un faible traumatisme, par rapport respectivement aux femmes n'ayant pas eu de fracture par traumatisme violent ou mineur. Le risque de fracture ultérieure n'avait pas fait l'objet d'une modélisation chez les hommes.

Conclusions Similaires aux fractures par traumatisme mineur n'impliquant pas le rachis, les fractures par traumatisme violent n'impliquant pas le rachis sont associées à une faible DMO et une augmentation du risque de fracture ultérieure chez des adultes âgés. Les fractures par traumatismes violents n'impliquant pas le rachis devraient être incluses dans des essais en tant que critères de mesure de l'ostéoporose et dans des études descriptives.

JAMA. 2007;298(20):2381-2388








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