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  Vol. 299 No. 20, 28 mai 2008 TABLE OF CONTENTS
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Escitalopram et psychothérapie de résolution des problèmes dans la prévention des dépressions après accident vasculaire cérébral

Un essai randomisé et comparatif

Robert G. Robinson, MD; Ricardo E. Jorge, MD; David J. Moser, PhD; Laura Acion, MS; Ana Solodkin, PhD; Steven L. Small, PhD, MD; Pasquale Fonzetti, MD, PhD; Mark Hegel, PhD; Stephan Arndt, PhD

JAMA. 2008;299(20):2391-2400


RÉSUMÉ

Contexte Une dépression survient chez plus de la moitié des patients après un accident vasculaire cérébral (AVC). Il a été montré dans de nombreuses études que la dépression après AVC était associée à une altération de la récupération des activités de la vie quotidienne et à un accroissement de la mortalité. La prévention de la dépression représente donc un objectif potentiellement important.

Objectif Déterminer si un traitement avec escitalopram ou une psychothérapie de résolution des problèmes au cours de la première année suivant un AVC aigu diminuerait le nombre de cas de dépression qui se développent par rapport à un placebo.

Schéma, environnement et participants Epreuve multicentrique, contrôlée et randomisée, de prévention de la dépression chez 176 patients non déprimés, menée au cours des 3 mois suivant un AVC aigu, du 9 juillet 2003 au 1er octobre 2007. L'étude de 12 mois incluait 3 groupes : une comparaison contre placebo en double insu sur l'escitalopram (n=59) avec un placebo (n=58), et un groupe psychothérapie de résolution des problèmes en ouvert (n=59).

Principaux critères de jugement Le critère principal de jugement était le développement d’une dépression majeure ou mineure après AVC basée sur des symptômes obtenus par l'entretien clinique structuré du Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (IVème Edition) (DSM-IV) et sur les critères diagnostiques du DSM-IV de dépression due à un AVC avec épisode majeur dépressif ou dépression mineure (critères de recherche).

Résultats Les patients ayant reçu le placebo avaient plus de probabilité de développer une dépression que les patients ayant reçu l'escitalopram (11 cas de dépression majeures et 2 mineures [22.4%] vs 3 cas de dépression majeure et 2 mineures [8.5%], rapport ajusté de risque [RR], 4.5 ; intervalle de confiance à 95% [IC], 2.4-8.2 ; P<0.001) et plus que les patients recevant une psychothérapie de résolution des problèmes (5 cas de dépression majeure et 2 mineures [11.9%], RR ajustés, 2.2 ; IC 95%, 1.4-3.5 ; P<0.001). Ces résultats ont été ajustés sur les antécédents des troubles de l’humeur et sont restés significatifs après prise en compte des facteurs de confusion possibles tels que l'âge, le sexe, le site de traitement, et la sévérité de l’atteinte dans le modèle. A l’aide d’une méthode conservatrice en intention-de-traiter d'analyse des données, supposant que chacun des 27 patients n’ayant pas commencé un traitement randomisé auraient développé une dépression, et en contrôlant sur les antécédents de troubles de l’humeur, l'escitalopram s’est montré supérieur au placebo (23.1% contre 34.5% ; RR ajusté, 2.2 ; IC 95%, 1.2-3.9 ; P=0.007), alors que la psychothérapie de résolution des problèmes n'était pas significativement meilleure que le placebo (30.5% contre 34.5% ; RR ajusté, 1.1 ; IC 95%, 0.8-1.5 ; P=0.51). Les événements défavorables, dont les hospitalisations toutes causes, les nausées, et les effets indésirables liés à l'escitalopram, n’ont pas été significativement différents entre les 3 groupes.

Conclusions Dans cette étude chez des patients non déprimés ayant eu un AVC récent, l'utilisation d'escitalopram ou d’une psychothérapie de résolution des problèmes a eu comme conséquence une incidence significativement plus limitée de dépression au cours de 12 mois de traitement comparée au placebo, mais la psychothérapie de résolution des problèmes n'a pas donné de résultats significatifs par rapport au placebo en utilisant une méthode d'analyse conservatrice en intention-de-traiter.

Trial Registration clinicaltrials.gov Identifier: NCT00071643


Affiliations des auteurs : Department of Psychiatry, Carver College of Medicine, University of Iowa, Iowa City (Drs Robinson, Jorge, et Moser); Department of Psychiatry, Carver College of Medicine and Department of Biostatistics, College of Public Health, University of Iowa (Ms Acion et Dr Arndt); Department of Neurology, University of Chicago, Chicago, Illinois (Drs Solodkin et Small); Weill Medical College of Cornell University au Burke Rehabilitation Hospital, White Plains, New York (Dr Fonzetti); Departments of Psychiatry & Community & Family Medicine, Dartmouth Medical School, Hanover, New Hampshire (Dr Hegel).


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