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PAGES DU PRATICIEN
Biologie hyperthermique et traitement des cancersUne hypothèse pour "l'effet Lance Armstrong"
Donald S. Coffey, PhD;
Robert H. Getzenberg, PhD;
Theodore L. DeWeese, MD
Il n'existe peut-être pas de question plus importante dans la
recherche sur le cancer que de comprendre la base moléculaire
permettant d'expliquer comment la majorité des patients atteints
de cancer testiculaire peut être traitée si efficacement. Par
exemple, comment Lance Armstrong, avec un diagnostic de cancer testiculaire
très évolué, a-t-il pu être traité si
efficacement au point de gagner ultérieurement à de nombreuses
reprises ce si exigeant Tour de France? Bien que ce type de succès
thérapeutique soit maintenant fréquent chez de nombreux patients
atteints de cancer testiculaire évolué, ce genre de
résultat n'est pas obtenu chez la majorité des patients
ayant d'autres types de tumeurs solides évoluées.
Qu'est-ce qui explique les étonnants résultats
thérapeutiques du cancer testiculaire et ce résultat peut-il
être expliqué à la fois à des niveaux cellulaires
et moléculaires? Comprendre la base de « l'effet Lance
Armstrong » peut fournir des cibles thérapeutiques pour
améliorer les traitements d'autres tumeurs solides
évoluées communes qui demeurent si réfractaires aux
meilleurs traitements systémiques.
Cellules cancéreuses et hyperthermie
L'effet Lance Armstrong peut venir principalement de la
sensibilité thermique inhabituelle des cellules germinales
testiculaires normales et de leur propension à mourir lorsqu'elles
sont placées à 37 °C, température normale du corps.
Les cellules cancéreuses métastatiques testiculaires qui
disséminent peuvent conserver cette réponse au stress
hyperthermique à une température corporelle qui augmenterait
leur destruction par l'intermédiaire d'une mort cellulaire
plus facile secondaire au traitement par radiation ou chimiothérapie.
De nombreuses études cliniques et fondamentales ont montré que
le stress hyperthermique peut altérer la mort et la survie cellulaire
de manière significative à la fois in vivo et in
vitro.1 Par
ailleurs, pour de nombreux types de tumeurs, l'hyperthermie (41 °C-43
°C) augmente et coordonne la réponse à une association
thérapeutique, comme la radiothérapie, les traitements
cytotoxiques, 2 et
l'immunothérapie. L'hyperthermie est une très ancienne
forme de traitement du cancer. Il existe plus de 10 000
références indexées dans les recherches MEDLINE en
combinant les mots cancer et hyperthermie, mais ceci n'est pas encore
accepté partout en raison des limites aux applications cliniques et
à leur compréhension. Avec les nouveaux types de distribution
thermiques, des progrès peuvent être faits pour une distribution
plus précise et un meilleur contrôle. Les techniques de
médecine moléculaire qui libèrent de la chaleur
directement vers des cellules tumorales spécifiques avec des
nanoparticules ont un potentiel important. Il est maintenant possible
d'aller d'un système de chauffage externe des cellules
cancéreuses à des systèmes spécifiques chauffant
la cellule cancéreuse de façon interne. L'hyperthermie
spécifique des cellules tumorales en association à la
radiothérapie, la chimiothérapie et l'immunothérapie
peut fournir une voie vers le succès thérapeutique obtenu chez
Lance Armstrong qui avait à l'origine une tumeur dérivant
d'une cellule supersensible et répondeuse à la chaleur.
La chaleur en tant que facteur primaire épigénétique du développement et de la reproduction
La chaleur est un important facteur microenvironnemental et
épigénétique du développement biologique normal.
Chez certains animaux, le sexe est déterminé par les facteurs
environnementaux de chaleur (épigénétiques), tandis que,
dans d'autres espèces, le sexe est déterminé par des
facteurs génétiques grâce à la présence de
signatures chromosomiques spécifiques. Le sexe des amphibiens est
déterminé par la température externe à laquelle
l'œuf est incubé au sein du nid. Par exemple, les œufs
d'alligator enfouis dans un nid de type compost présentent des
températures locales différentes au cours de leur incubation. Si
la température du nid est plus élevée autour de
l'œuf, c'est un mâle qui éclot. C'est
l'inverse qui se produit si la température d'incubation de
l'œuf est plus basse, les éclosions se faisant de
façon prédominante sous la forme de
femelles.3 Un effet
opposé de la chaleur sur la détermination du sexe est
observé chez les tortues; l'élévation des niveaux de
chaleur au cours de l'incubation de l'œuf produit surtout des
femelles tortues, tandis que des températures plus basses donnent des
tortues mâles. Une fois défini le sexe par la chaleur, celuici
est biologiquement irréversible et les variations ultérieures de
la chaleur ne modifient pas le sexe de l'animal tout au long de sa vie.
En conclusion, chez certains animaux, la chaleur d'incubation choisit et
imprime l'expression du sexe lors d'une période critique de
temps lors du développement précoce de l'embryon et les
résultats sont permanents.
Chaleur et développement des cellules souches
Chez les amphibiens, l'œuf simple est une cellule souche qui
évolue vers deux voies extrêmement différentes de
développement (mâle ou femelle) en se basant seulement sur le
niveau de chaleur au sein du nid. Dans toutes les espèces animales, un
zygote est une cellule simple fertilisée et en tant que telle est la
base de toute cellule souche primaire omnipotente pour le développement
des cellules animales. Un rapport récent suggère que des
cellules testiculaires adultes isolées peuvent être
utilisées comme cellules souches pour le
clonage.4 Bien que
cette technique permette de ne cloner que des mâles, elle peut servir de
nouveau modèle d'étude pour la recherche sur les cellules
souches et peut permettre d'éviter de nombreuses questions
éthiques concernant l'utilisation de cellules d'embryon.
Les nouvelles connaissances sur les effets de la chaleur sur les cellules
souches, dont le développement moléculaire et la biologie,
pourraient concerner des cibles primaires, telles que la méthylation de
l'ADN, les réorganisations de l'ADN, les ARN non codant, la
modification de l'histone et une organisation plus élaborée
de la boucle d'ADN au niveau de la matrice nucléaire.
Une fois défini le sexe chez tous les animaux, qu'ils soient
à sangfroid ou à sang chaud, l'embryon doit être
incubé de façon continue à une température
spécifique tout au long du développement jusqu'au moment de
l'éclosion ou de la naissance. Une deuxième loi de la
thermodynamique doit être suivie au cours de tous ces processus
biologiques, avec un développement du fœtus allant toujours de
températures élevées à des températures
faibles et en conservant toujours une augmentation globale de l'entropie
pour la totalité du système. Cette deuxième loi est
opérationnelle même au cours de cette période de
complexité biologique croissante et d'auto-organisation qui
dérive de la chaleur.
Même chez les humains, l'ovulation est annoncée chez la
femme par une augmentation de la chaleur corporelle basale dont on ne
connaît pas la signification. En comparaison, la spermatogenèse
du mâle s'interrompt si les testicules sont soumis à une
température de 37 °C, température normale du corps, lorsque
les testicules sont situés anormalement dans l'abdomen et ne sont
pas descendus dans le scrotum plus frais qui est leur environnement normal.
Les testicules non descendus ne sont pas fertiles et sont soumis à une
augmentation du risque de développement d'un cancer. Le
mécanisme moléculaire des effets d'une augmentation de la
température à la fois sur les œufs humains et la formation
et la fonction du sperme demande à être résolu.
Evolution, immunité et chaleur
Les animaux à sang chaud évoluent à des
températures normales qui sont souvent élevées largement
au-dessus de la température ambiante de leur environnement externe.
Pour les mâles et pour les femelles, maintenir ce différentiel de
température coûte cher en énergie pour l'organisme.
Cette augmentation importante de la dépense thermique doit
entraîner un large bénéfice sur la survie pour avoir
été sélectionnée positivement si souvent au cours
de l'évolution. L'augmentation de la température
basale et la capacité à l'accroître comme dans la
fièvre au cours d'infections peuvent jouer un rôle central
dans la défense biologique de l'hôte contre les
pathogènes. Lorsque les mammifères sont infectés par des
pathogènes, ils se sont adaptés pour produire une augmentation
de la température corporelle (fièvre), qui semble jouer un
rôle central à une fonction correcte des processus immunitaires
et qui a été sélectionnée comme mécanisme
de défense chez les animaux pendant des millions d'années
d'évolution. En effet, les lézards à sang-froid sont
plus enclins aux infections lorsqu'ils sont mis à l'ombre au
frais, mais au soleil où leur température corporelle augmente,
les lézards infectés
survivent.5 Ce
bénéfice de la chaleur corporelle peut avoir été
accru par sélection chez les animaux à sang chaud pour leur
survie dans un environnement riche en pathogènes. L'hyperthermie
de la fièvre peut avoir été une stimulation adaptatrice
mais transitoire de l'immunité. L'évolution de la
biologie thermique comporte des caractéristiques complexes aux
questions non résolues, dont les effets anticancéreux
potentiels. La fièvre peut être combattue pour rendre un certain
confort aux individus, mais ceci peut être négatif dans la lutte
contre les
infections.6
Il existe de nombreuses études sur les effets de la chaleur sur
l'immunité. L'antigénicité des molécules
est souvent augmentée avec la température par le
déploiement de la protéine. La chaleur stimule aussi la
réponse immunitaire par des fonctions cellulaires immunitaires induites
par la chaleur et par le transfert de cellules immunitaires vers les sites
infectés.7 La
compréhension de l'augmentation de l'immunité sous
l'effet de la chaleur peut être utilisée pour
développer des traitements
immunitaires.8 Un
autre exemple de la relation entre réponse immunitaire et
température est que le sperme est habituellement antigénique
vis-à-vis de son hôte, bien qu'on ne sache pas si la
sensibilité des testicules à la température corporelle
comporte une partie immunologique.
Hyperthermie et cancer
Les cellules cancéreuses sont plus facilement tuées que les
cellules normales si elles sont incubées à plus de 42
°C.9
L'effet direct de la chaleur sur les cellules cultivées et la
tolérance thermique sont des événements compliqués
et implique des taux et des degrés de chaleur et des taux de
récupération et de réparation. Une variabilité est
souvent observée entre les types cellulaires, rendant difficile des
généralisations des effets de la chaleur. Toutefois, la
réponse de toutes les cellules au stress thermique initie la
synthèse, la distribution, et la fonction d'une famille de
protéines que l'on appelle « les protéines de choc
thermique
».10 Ces
protéines sont impliquées dans une grande variété
de fonctions et de défenses cellulaires, dont le déploiement
dynamique des protéines, les fonctions d'accompagnement et de
transport au travers de la cellule. Les protéines de choc thermique
protègent les éléments cellulaires des augmentations de
température délétères. Les protéines de
choc thermique semblent être des facteurs critiques de signal cellulaire
et sont devenus des facteurs principaux en tant que nouvelles cibles
thérapeutiques. Les protéines de choc thermique devraient jouer
un rôle majeur pour comprendre l'hyperthermie dans le traitement du
cancer. Le rôle des protéines de choc thermique dans
l'apoptose, l'activité des mitochondries et la fonction
nucléaire sont des domaines scientifiques en développement.
Une des cibles cellulaires les plus sensibles de l'hyperthermie est la
matrice cellulaire
(Figure), un
échafaudage qui organise de nombreuses fonctions au sein du noyau. Les
études des effets thermiques sur le noyau par Roti Roti et
coll.11 et Lepock
et coll.12 ont
démontré un déploiement de la matrice nucléaire
induit par la chaleur et des modifications ultérieures de la liaison de
protéines spécifiques de la matrice. Les variations
(pléiomorphisme) et les modifications de la structure nucléaire
sont des éléments clés pour le diagnostic de cancer par
l'anatomopathologiste.13
Ces événements nucléaires sont des modifications
néoplasiques précoces dans toutes les tumeurs chez l'animal
et chez l'homme et sont la base cellulaire du diagnostic de tous les
cancers indépendamment de la cause. La détermination de la
structure nucléaire passe par une structure résiduelle mais
dynamique du noyau appelée « matrice nucléaire »,
qui est composée seulement de 10 % des protéines totales du
noyau et qui apporte un échafaudage hautement dynamique essentiellement
libre de lipides, d'histones et d'acides nucléiques.
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Figure.. Modèle de matrice nucléaire et de domaine en boucle
d'ADN. Dans le noyau intact (A), L'ADN est condensée en
longueur par plus de 10 000 fois avec de nombreux niveaux d'organisation.
La matrice nucléaire (B) est révélée en extrayant
les lipides et les histones, ce qui libère plus de 50 000 domaines en
boucle d'ADN. La matrice nucléaire représente un
échafaudage hautement dynamique qui définit une forme
nucléaire et procure une organisation d'un niveau plus
élevé de ces boucles d'ADN, chaque boucle étant
attachée à sa base à un site fixe pour la synthèse
d'ADN. Les protéines de la matrice ne représentent que 10%
des protéines nucléaires totales, mais leur composition
protéique est à la fois spécifique du tissu et de la
tumeur. Une cible majeure pour un stress hyperthermique est
représentée par les protéines organisant la matrice
nucléaire qui sont exceptionnellement sensibles au déploiement
et aux modifications induites par la chaleur. 2 Les protéines de la
matrice nucléaire des cellules germinales testiculaires sont
agressées par la température normale du corps.
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Dans chaque cellule, la matrice nucléaire permet un ancrage à
plus de 50 000 boucles
d'ADN.14
Chaque boucle a environ 60 000 bp de longueur et représente une
réplique des unités d'ADN situées entre deux
fourchettes de
réplication.14
Ces sites de réplication d'ADN sont fixés à la
matrice à la base de chaque boucle d'ADN. Au cours de la
réplication, les boucles de réplications tournent vers le bas
vers ces sites de réplication qui sont situés sur la matrice.
Près de ces sites des systèmes de réplication d'ADN
colocalisés sur la matrice se trouvent des topoisomérases, des
récepteurs des stéroïdes, et un groupe de protéines
à haute mobilité impliquées dans les translocations
chromosomiques.15
La matrice du noyau fournit de nombreux sites pour une organisation de
l'ADN d'un ordre plus élevé qui organise le
système fonctionnel de la réplication, de la transcription,
16 et de
l'épissage alterné du message. Ces domaines en boucle sont
maintenus au niveau du chromosome 13 et du sperme. Des observations montrant
que la matrice nucléaire et l'organisation en boucle de l'ADN
sont modifiées par une hyperthermie pourraient avoir une grande
importance pour la compréhension de l'altération de la
fonction nucléaire sous l'effet de la
chaleur.17,18
Des études protéomiques ont révélé que
la composition de la matrice nucléaire est à la fois
spécifique du
tissu19 et de la
tumeur20 et est la
source de nouveaux biomarqueurs du
cancer.21 Les
études de Roti Roti et
coll.11 et Lepock
et coll.12 sur les
protéines de la matrice nucléaire comme étant la cible la
plus sensible à la réponse thermique sont d'une grande
importance potentielle pour comprendre le mécanisme moléculaire
de l'effet Lance Armstrong.
Diriger la chaleur vers les cancers
L'hyperthermie a été utilisée seule et en
association avec d'autres formes de traitement du cancer pendant de
nombreuses années mais avec seulement un succès clinique
marginal. Plus récemment, il y a eu quelques essais cliniques montrant
un bénéfice significatif lors de l'addition de chaleur
à la radiothérapie et à la
chimiothérapie.22
Certains essais qui ont utilisé des concepts plus modernes dans leur
plan expérimental et dans leur analyse ont capitalisé sur
l'élimination des imperfections de la logique
précédente de l'hyperthermie. Des doses thermiques
appliquées n'atteignant pas des niveaux cytotoxiques
représentent un progrès. Une application plus fréquente
de doses plus faibles de chaleur semble entraîner une
ré-oxygénation et des réductions de la capacité de
réparation de l'ADN des cellules tumorales, toutes deux
très importantes pour augmenter les réponses tumorales à
la radiothérapie et à la
chimiothérapie.23
Un tel traitement hyperthermique peut être dirigé
spécifiquement vers les cellules cancéreuses tout en
épargnant les cellules hôtes. Des particules de fer
magnétisé ont été dirigées vers les
cellules cancéreuses par leur inclusion dans des nanoparticules ou des
liposomes.8 Une fois
captées par les tumeurs ces microparticules de fer en nanostructures
sont chauffées par un champ magnétique externe
réglé à des fréquences qui produisent une
température spécifique et contrôlée au sein des
cellules tumorales. Les limites de cette approche peuvent concerner le volume
de la tumeur, la prise non désirée par les macrophages ou la
fixation par des cellules réticuloendothéliales, ou la
localisation par inadvertance des particules de fer sur des sites de
l'organisme. La spécificité de distribution par organe peut
être augmentée par le placement correct de champs
magnétiques externes sur des cathéters placés dans
l'urètre ou le rectum pour attirer des concentrations plus
élevées de particules systémiques de fer vers la prostate
ou le colon. Des approches similaires pourraient être adaptées
pour traiter d'autres tumeurs primaires au niveau du sein ou de
l'œsophage.
Une distribution spécifique vers les cellules cancéreuses de
ces nanoparticules peut impliquer l'utilisation de sondes
moléculaires qui attachent les nanoparticules aux marqueurs de surface
des cellules tumorales ou aux marqueurs des cellules tumorales
endothéliales. Dans cet esprit, l'antigène membranaire
spécifique de la prostate est une cible intéressante pour les
cellules cancéreuses de la prostate. Les taux d'antigène
membranaire spécifique de la prostate sont nettement augmentés
à la surface des cellules cancéreuses de la prostate chez les
hommes ayant un cancer évolué n'ayant pas répondu
à un traitement de privation. Des anticorps spécifiques de la
tumeur et des
aptamères24
ont été développés pour se lier
spécifiquement au PSA. L'addition de ces agents aux
nanoparticules25 ou
aux liposomes contenant des particules microscopiques de fer pourraient
représenter un progrès majeur pour le traitement
spécifique par la chaleur des cellules cancéreuses de la
prostate. Cette hyperthermie induite au sein des cellules cancéreuses
devrait aussi augmenter la réponse des cellules cancéreuses
à d'autres formes d'association thérapeutique, comme
la radiothérapie, les cytotoxiques et l'immunothérapie.
Ces nouveaux types d'approche thérapeutique peuvent un jour
étendre l'effet Lance Armstrong au traitement d'autres types
de tumeurs solides humaines disséminées et
évoluées. Bien que cet article se focalise sur la matrice
nucléaire comme cible principale de la sensibilité à la
chaleur des cellules cancéreuses, il est important d'aussi
évaluer d'autres propositions de modèles qui ont
été récemment revues concernant la
chimiosensibilité des cellules
germinales.26,27
Pour atteindre ce but, de nouveaux concepts, de meilleurs modèles
précliniques, une libération et une évaluation clinique
précises doivent être développés. Ces objectifs
sont à notre portée et ces nouveaux concepts pourraient fournir
la base de développement d'une approche multidisciplinaire tant
attendue permettant de développer cette thérapie.
Informations sur les auteurs
| | Correspondance: Robert H. Getzenberg, PhD, Johns Hopkins University
School of Medicine, James Buchanan Brady Urological Institute, Marburg 121,
600 N Wolfe St, Baltimore, MD 21287
(rgetzen1{at}jhmi.edu).
Liens financiers: aucun déclaré.
Financement/soutien: cette etude a bénéficié du
soutien du David Koch Fund, délivré par la Prostate Cancer
Foundation.
Rôle du sponsor: ni Mr Koch ni la Prostate Cancer Foundation
n'ont été impliqués dans cette étude, ni dans
le recueil, la conduite ou l'analyse et l'interprétation des
données, ni dans la préparation, la revue ou l'approbation
du manuscrit.
Remerciements: nous remercions John Wong, PhD, et Mario Duhon, BS,
de la Johns Hopkins University School of Medicine, et Kenneth Pienta, MD, du
University of Michigan Cancer Center, pour leurs nombreuses discussions
scientifiques concernant ce manuscrit. Aucune compensation n'a
été perçue pour ces discussions.
Affiliations des auteurs : Departments of Urology (Drs Coffey et Getzenberg), Radiation Oncology and Molecular Radiation Sciences (Dr DeWeese), et Sidney Kimmel Comprehensive Cancer Center (Drs Coffey, Getzenberg, et DeWeese), Johns Hopkins University School of Medicine, Baltimore, Md.
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