Contexte L'identification et la réplication des
gènes de susceptibilité de la maladie de Parkinson au niveau de
la population ont été gênées par la
réalisation d'études comportant de faibles
échantillons et des biais potentiels. L'-synucléine
(SNCA) a été l'un des gènes ded
susceptibilité les plus prometteurs, mais il manque des études
à large échelle.
Objectif Déterminer si la variabilité de la longueur
de l'allèle dans la séquence de répétion
dinucléotidique (REP1) du promoteur du gène SNCA est
associée à une susceptibilité avec la maladie de
Parkinson et si la variabilité de REP1 se modifie avec l'âge
du début.
Schéma, environnement et participants Nous avons
réalisé une analyse en collaboration de données
individuelles sur SNCA REP1 et les bords marqueurs chez des atteints de
maladie de Parkinson et chez des sujets témoins. Le recrutement des
centres de l'étude, le recueil des données et les analyses
ont été effectuées entre le 5 avril 2004 et le 31
décembre 2005. Dix-huit centres appartenant à un consortium
génétique global ont fourni les données cliniques. Le
génotypage a été réalisé grâce aux
marqueurs SNCA REP1, -770, et -116 markers dans les centres individuels;
cependant, chaque centre fournissait également 20 échantillons
d'ADN pour refaire un génotypage central.
Principaux critères d'évaluation Les mesures
comprenaient des estimations de l`équilibre de Hardy-Weinberg chez les
témoins; un test
d'hétérogénéité; des analyses pour
l'association des variables simples ou des haplotypes; et des analyses de
survie selon l'âge de début.
Résultats Parmi les 18 centres, 11 répondaient aux
critères stricts de concordance avec l'équilibre de
Hardy-Weinberg et à un taux faible d'erreur de génotypage.
Ces 11 centres ont fourni des données complètes pour 2692 cas et
2652 témoins. Il n'y a pas eu
d'hétérogénéité dans les études
(p < 0,60). Les allèles SNCA REP1 différaient en
fréquence pour les cas et les témoins (p < 0,001).
Les génotypes définis par l'allèle paires de bases
263 (263 bp) étaient associés à la maladie de Parkinson
(rapport de cotes, 1,43; intervalle de confiance à 95 %, 1,22-1,69;
p < 0,001 pour la tendance). Les haplotypes multiloci
différaient en fréquence pour les cas et les témoins
(statistique du score global, p < 0,001). Les haplotypes à
deux loci étaient associés à la maladie de Parkinson
seulement lorsqu'ils incluaient REP1 dans l'un des loci. Toutefois,
les génotypes, définis par les allèles REP1
n'étaient pas modifiés par l'âge du début
(p = 0,55).
Conclusion Cette analyse en collaboration à grande
échelle démontre que la variabilité de
l'allèle SNCA REP1 est associée à une augmentation
du risque de maladie de Parkinson.
JAMA. 2006;296:661-670.