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  Vol. 293 No. 2, Février 2005 TABLE OF CONTENTS
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Consommation de fruits et légumes et cancer du sein

Carla H. van Gils, PhD; Petra H. M. Peeters, MD, PhD; H. Bas Bueno-de-Mesquita, MD, MPH, PhD; Hendriek C. Boshuizen, PhD; Petra H. Lahmann, PhD; Françoise Clavel-Chapelon, PhD; Anne Thiébaut, PhD; Emmanuelle Kesse, PhD; Sabina Sieri, PhD; Domenico Palli, MD; Rosario Tumino, MD, MSc; Salvatore Panico, MD, MSc; Paolo Vineis, MD; Carlos A. Gonzalez, MD, MPH, PhD; Eva Ardanaz, PhD; Maria-José Sánchez, MD, PhD; Pilar Amiano, MS; Carmen Navarro, MD, PhD, MSc; José R. Quirós, MD; Timothy J. Key, DPhil; Naomi Allen, DPhil; Kay-Tee Khaw, MBBChir, FRCP; Sheila A. Bingham, PhD; Theodora Psaltopoulou, MD; Maria Koliva, PhN; Antonia Trichopoulou, MD; Gabriële Nagel, MPH; Jakob Linseisen, PhD; Heiner Boeing, PhD; Göran Berglund, MD, PhD; Elisabet Wirfält, MPH, PhD; Göran Hallmans, MD, PhD; Per Lenner, MD, PhD; Kim Overvad, MD, PhD; Anne Tjønneland, MD, PhD; Anja Olsen, PhD, MSc; Eiliv Lund, MD, PhD; Dagrun Engeset, MSc; Elin Alsaker, MSc; Teresa Norat, PhD; Rudolf Kaaks, PhD; Nadia Slimani, MSc, PhD; Elio Riboli, MD, MPH, ScM

Affiliations des auteurs: Julius Center for Health Sciences and Primary Care, University Medical Center Utrecht, Utrecht, the Netherlands; Center for Nutrition and Health, National Institute for Public Health and the Environment, Bilthoven, the Netherlands; Center for Information Technology and Methodology, National Institute for Public Health and the Environment, Bilthoven, the Netherlands; German Institute of Human Nutrition Potsdam-Rehbrücke, Nuthetal, Germany; INSERM, Institut Gustave Roussy, Equipe Nutrition, Hormones et Cancer, Villejuif, France; Epidemiology Unit, Istituto Tumori, Milan, Italy; Molecular and Nutritional Epidemiology Unit, CSPO, Scientific Institute of Tuscany, Florence, Italy; Cancer Registry, Registry, Azienda Ospedaliera "Civile -M. P. Arezzo," Ragusa, Italy; Department of Clinical and Experimental Medicine, Federico II University, Naples, Italy; University of Torino, Italy and Imperial College, London, England; Department of Epidemiology, Catalan Institute of Oncology, Barcelona, Spain; Public Health Institute, Navarra, Spain; Andalusian School of Public Health, Granada, Spain; Public Health Division of Gipuzkoa, Health Department of the Basque Country, San Sebastian, Spain; Epidemiology Department, Murcia Health Council, Murcia, Spain; Health Information Unit, Public Health and Planning Directorate, Health and Health Services Council, Principality of Asturias, Oviedo, Spain; Cancer Research UK Epidemiology Unit, University of Oxford, England; Department of Public Health and Primary Care, School of Clinical Medicine, University of Cambridge, Cambridge, England; MRC Dunn Human Nutrition Unit, Cambridge, England; Department of Hygiene and Epidemiology, School of Medicine, University of Athens, Greece; Division of Clinical Epidemiology, Deutsches Krebsforschungszentrum, Heidelberg, Germany; Department of Medicine, Lund University, Malmö University Hospital, Malmö, Sweden; Units of Nutritional Research and Oncology and Department of Radiation Sciences, Oncology, University of Umeå, Sweden; Department of Clinical Epidemiology, Aalborg Hospital, Aarhus University Hospital, Aalborg, Denmark; Institute of Cancer Epidemiology, Danish Cancer Society, Copenhagen, Denmark; Institute of Community Medicine, University of Tromsø, Tromsø, Norway; et International Agency for Research on Cancer (IARC-WHO), Lyon, France.

Correspondance: Petra H. M. Peeters, MD, PhD, Julius Center for Health Sciences and Primary Care, Room Str 6.131, PO Box 85500, University Medical Center, Utrecht 3508 GA, Utrecht, the Netherlands (P.H.M.Peeters{at}umcutrecht.nl).


RÉSUMÉ

Contexte On pensait jusqu'à présent que la consommation de fruits et de légumes avait un effet protecteur sur la survenue du cancer du sein. La plupart des observations à l'origine de cette hypothèse provenaient d'études cas-témoins. Cependant, une analyse groupée effectuée récemment sur les quelques rares études de cohorte publiées suggère qu'aucune réduction significative du risque de cancer du sein n'est associée à la consommation de fruits et légumes.

Objectif Étudier la relation entre la consommation globale et spécifique de fruits et légumes et l'incidence du cancer du sein.

Méthodologie et inclusion des participants Étude prospective incluant 285 526 femmes, âgées de 25 à 70 ans, participant à l'étude EPIC (European Prospective Investigation Into Cancer and Nutrition), et recrutées dans 8 des 10 pays européens concernés. Les participantes ont rempli un questionnaire alimentaire en 1992-1998 et ont été suivies jusqu'en 2002 pour observer l'incidence de cancer.

Principaux critères d'évaluation Risques relatifs de survenue d'un cancer du sein lors de la consommation globale et spécifique de fruits et légumes. Les analyses ont été stratifiées en fonction de l'âge à l'inclusion et du centre. Les risques relatifs ont été ajustés sur les facteurs de risque connus de cancer du sein.

Résultats Pour un temps d'exposition de 1 486 402 personnes-années (durée moyenne de suivi 5,4 ans), on a recensé 3 659 cas de cancer du sein invasif. On n'a observé aucune relation significative entre la consommation de fruits et légumes et le risque de cancer du sein. Les risques relatifs entre quintile supérieur et quintile inférieur étaient de 0,98 (intervalle de confiance (IC) à 95 %, 0,84-1,14) pour l'ensemble des légumes, de 1,09 (IC 95 %, 0,94-1,25) pour l'ensemble des fruits, et de 1,05 (IC 95 %, 0,92-1,20) pour les jus de fruit et de légume. L'analyse de six sous-groupes spécifiques de légumes n'a pas non plus mis en évidence de relation avec le risque de cancer du sein.

Conclusion Bien que la période de suivi de cette étude soit pour l'instant encore limitée, ces résultats suggèrent que la consommation globale et spécifique de fruits et légumes n'a pas d'incidence sur le risque de cancer du sein.

JAMA. 2005;293:183-193.



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JAMA. 2005;293:9.
Résumé  






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