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  Vol. 297 No. 14, 11 avril 2007 TABLE OF CONTENTS
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Transplantation de cellules souches autologues hématopoiétiques non myéloablatives dans le diabète de type 1 nouvellement diagnostiqué

Júlio C. Voltarelli, MD, PhD; Carlos E. B. Couri, MD, PhD; Ana B. P. L. Stracieri, MD, PhD; Maria C. Oliveira, MD, MSc; Daniela A. Moraes, MD; Fabiano Pieroni, MD, PhD; Marina Coutinho, MD, MSc; Kelen C. R. Malmegrim, PhD; Maria C. Foss-Freitas, MD, PhD; Belinda P. Simões, MD, PhD; Milton C. Foss, MD, PhD; Elizabeth Squiers, MD; Richard K. Burt, MD


RÉSUMÉ

Contexte Le diabète de type 1 provient d'une attaque auto-immune à médiation cellulaire contre les cellules bêta-pancréatiques. Les études antérieures animales et humaines suggèrent qu'une immunosuppression modérée dans le diabète de type 1 nouvellement diagnostiqué peut prévenir la perte à venir de la production d'insuline et peut diminuer les besoins en insuline.

Objectif Déterminer la tolérance et les effets métaboliques d'une immunosuppression à forte dose suivie par une transplantation de cellules souches hématopoiétiques autologues non myéloablatives (AHST) dans le diabète de type 1 nouvellement diagnostiqué.

Schéma, environnement et participants Etude prospective de phase I/II chez 15 patients ayant un diabète de type 1 (âgés de 14 à 31 ans) diagnostiqués au cours des 6 semaines précédentes par l'examen clinique et une hyperglycémie et confirmés par des anticorps positifs contre la décarboxylase de l'acide glutamique. L'inclusion a eu lieu entre novembre 2003 et juillet 2006 avec suivi jusqu'en février 2007 à la Bone Marrow Transplantation Unit de la Faculté de Médecine de Ribeirao Preto, Ribeirao Preto, Brésil. Les patients ayant eu une acidocétose diabétique étaient exclus après que le premier patient ayant une acidocétose ait connu un échec de l' AHST. Les cellules souches hématopoiétiques étaient mobilisées par cyclophosphamide (2.0 g/m2) et par facteur de stimulation des colonies de granulocytes (10 µg/kg par jour) puis recueillies dans le sang périphérique par leucophérèse et préservation au froid. Les cellules étaient injectées par voie intraveineuse après conditionnement par cyclophosphamide (200 mg/kg) et globuline antithymocytaire de lapin (4.5 mg/kg).

Principaux critères de jugement Morbidité et mortalité dans les suites de la transplantation et modifications temporelles des besoins en insuline exogène (dose journalière et durée d'utilisation). Les critères secondaires étaient les suivants: taux sériques d'hémoglogine glyquée, taux du peptide C au cours du test de tolérance à un repas mixte et taux des anticorps à la décarboxylase de l'acide glutamique mesurés avant et à différents temps suivant l'AHST.

Résultats Pendant un suivi de 7 à 36 mois (moyenne, 18.8 mois), 14 patients ont interrompu leur insuline (1 pendant 35 mois, 4 pendant au moins 21 mois, 7 pendant au moins 6 mois et 2 avec une réponse tardive sont restés sans insuline pendant 1 et 5 mois respectivement). Parmi ceux-ci, 1 patient a repris l'insuline un an après l'AHST. Six mois après l'AHST, l'aire totale moyenne sous la courbe pour la réponse du peptide C était significativement plus grande que les valeurs avant traitement, et à 12 et 24 mois, elle n'avait pas changé. Les anticorps anti-décarboxylase avaient diminué à six mois et s'étaient stabilisés à 12 et 24 mois. Les taux sériques de l'hémoglobine glyquée s'étaient maintenus à moins de 7% chez 13 patients sur 14. Le seul effet indésirable sévère aigu a été une pneumonie bilatérale à culture négative chez un patient et une dysfonction endocrine tardive (hypothyroïdie ou hypogonadisme) chez deux autres. Il n'y a pas eu de mortalité.

Conclusions Une immunosuppression à forte dose et une AHST ont été réalisées avec une toxicité acceptable chez un faible nombre de patients ayant un diabète de type 1 nouvellement diagnostiqué. Avec l'AHST, la fonction des cellules beta a augmenté chez tous les patients sauf un et induit une indépendance prolongée vis-à-vis de l'insuline chez la majorité des patients.

JAMA. 2007;297:1568-1576



ARTICLE EN RAPPORT

JAMA. 2007;297:1519.
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